Les battantes de la région de Tambacounda ont en commun leur farouche volonté de lutter pour l’éradication de la pauvreté à Tambacounda. Leur ferme détermination est orientée vers l’accès au pouvoir, au savoir, aux richesses et le respect des droits humains pour plus d’équité.
La Présidente régionale du Conseil Sénégalais des Femmes porte bien le fardeau que lui a laissé sa défunte mère Adja Néné Sylla, ancienne députée. L’unanimité se fait autour de Fanta Kaba en raison de sa farouche volonté de lutter pour le développement de Tamba. Née en 1948, ancienne présidente régionale des Jeunesses Féminines du Parti Socialiste Sénégalais de 1976 à 1986, actuellement secrétaire à la Mairie de Tambacounda, elle est toujours au front pour l’égalité des sexes et l’éradication de la violence faite aux femmes et aux enfants. Elle a participé à de nombreux combats dans la région pour que les Tambacoundoises ne soient plus à la traîne en ce début du troisième millénaire. Ses satisfactions restent le nombre croissant de femmes originaires de la région qui occupent des postes de leader et de responsable dans plusieurs institutions à travers le pays. Un de ses regrets, qu’elle clame tout haut, c’est la portion congrue des financements octroyés aux femmes de la région de Tambacounda. Un des résultats visibles de son combat, mené à travers de nombreuses manifestations qu’elle a initiées, c’est la forte réduction des femmes battues, alors que la violence envers les femmes était un comportement qui était érigé en règle par les hommes de cette contrée. Ses activités, au-delà du Conseil Sénégalais des femmes, sont élargies aux associations féminines et aux groupements de femmes comme Diya au sein duquel elle est présidente d’honneur.