Boye Diallo: Le “dogon” de l’informatique, la fierté de toute la région de Tambacounda

Par Assane Diallo / Tambacounda.info /

dialloBoye Diallo, gérant du Cyber centre Misat de Tambacounda

Entre Boye Diallo et le métier de l’informatique, le mariage est, pourrait-on dire, scellé pour de bon. Le gérant du très prestigieux et célèbre Cyber centre le Millenium Info Service Access Technologie (Misat) fait montre de son expérience, de sa détermination. Chaque jour que DIEU fait, il pose un nouveau jalon au bénéfice de ses clients et autres collaborateurs. Il fait aujourd’hui la fierté des populations de Tambacounda pour avoir fait passer la connection internet de 1500 à 250 francs CFA, l’heure.

Sa dernière trouvaille est "l’Arc Informatique" dont il fut le représentant régional à Tambacounda, une structure destinée à changer la donne dans un secteur « ou c’est l’inconnu » pour ne pas dire « méconnaissable ». Il va entamer un certain nombre de démarches à travers la région pour les sensibiliser et s’imposer. Chose faite à nos jours. M. Diallo s’est donné comme challenge « de prendre les choses en main avant que cela ne soit comme les télé centres. Son Cap est mars 2004, pour avoir au sein de son arc, la majorité des professionnels de son milieu et d’autres grands noms qui, jour après jour, posent les jalons de Misat.

Au début de son engagement dans ce domaine, l’heure était à 1500 francs qu’il fait passer à 250 francs Cfa. Il avait une volonté de faire connaître à de milliers de Tambacounda, ce que c’est internet et satisfaire les sollicitations sans cesse de la population. On était dans les années 2004. Juste rentré de Goudiry, où il officiait dans un collège d’enseignement moyen secondaire comme professeur de Mathématiques et de Svt. En plus des demandes de stage et d’apprentissage à l’outil informatique des parents voulant lui confier les destins de leurs fils. Il finit par s’installer dans la capitale orientale plus précisément sur l’avenue Léopold Senghor à coté de la pharmacie « Thialla ». Et où, il pense avoir « amené beaucoup de chose » avec  Arc Informatique, en influant les changements dans les cybers.

Il a décidé de voir plus grand avec l’ouverture du centre Misat (Millinium Info Service Access Technologie) où, il a investi toutes ses économies. Ses nombreux élèves ne passent pas inaperçus avec une attestation dans les bagages. Suivant des cycles, ils sont formés jusqu’à la maîtrise de l’outil informatique. Tout cela à des coûts « modiques », parce que dans la capitale sénégalaise « cela reviendrait plus chers par mois ». Et cerise sur le gâteau, un suivi leur est assuré à la sortie, en ce qui concerne l’équipement de leurs installations, il s’en charge grâce à une gamme de produits luxes et abordables pour le matériel informatique tous genres, du bureau au Cyber, de séminaires de formations (service, association), et en plus de la maintenance informatique ou encore de la création de site web. A la grande joie de Boye Diallo et de ses trois employés, très tôt tombé sous le charme de cet art. Aujourd’hui, les Tambacoundois sont « très fiers » et le choix de M. Diallo a fait la tache d’huile dans la famille informatique. Aimant relever le défi, M. Diallo gérant du centre Cyber Misat a presque fini d’en identifier un autre, à la conquête.

Il refuse notamment, comme beaucoup le font aujourd’hui promptement, de s’affubler du titre « d’expert en informatique ». Histoire de rester modeste mais aussi de respecter les normes qui veulent que l’on puisse acquérir beaucoup d’expériences. Ce dont ce professeur de Mathématiques et de Svt au CEM Moriba Diakité est non loin. Le jeune Boye Diallo, âgé d’une trentaine d’année et né dans la terre des hommes, l’autre nom de Kédougou est titulaire d’un baccalauréat série S2 en 1997. Boye Diallo, ancien représentant régional de l’Arc Informatique en 2004 avant de créer son Cyber Office a des références sures. Théoriques aussi puisqu’il s’inspire de Jacques Philan. Le jeune technicien compte dans son porte feuille de collaboration et de coaching de grandes personnalités régionales et voudrait l’étoffer davantage.

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