Par Assane Diallo / Tambacounda.info /
Il est l’un des meilleurs sifflets Tambacoundois de la saison écoulée. Boubacar Sakho puisque c’est de lui qu’il s’agit, est en effet du lot des meilleurs hommes en tenue noire qui a séduit. L’homme sait ce qu’il malgré son statut d’instituteur de profession : devenir arbitre centrale en première ligue le plus vite possible est « un aboutissement pour lui » sinon « aller au plus haut ne serait alors que du bonheur ». Boubacar Sakho fait partie d'une génération de jeunes et talentueux arbitres Tambacoundois qui a su faire sa place dans le monde du football. Alors enseignant, il décide d'enfiler le costume de l'homme en noir un peu par hasard il quelques années. « Il manquait des arbitres pour les matches de jeunes dans les terrains comme la gare ou ailleurs. Je me suis proposé et depuis, cette passion ne m'a plus lâché ». Il a été le dénominateur commun de toutes les rencontres qu’il a officiées lors de la saison précédente. Car ces rencontres étaient alléchantes et vivaces. Elles restent dans la mémoire collective, des férus du ballon rond qui l’ont assisté. L’homme en tenue noire a brillé par sa classe. Natif de la région orientale, Boubacar Sakho, de la commission régionale des arbitres de Tambacounda, espère passer fédéral l’année prochaine. Souvent pris à partie, confrontés à des situations peu évidentes à gérer avec des joueurs, entraîneurs voire spectateurs pour le moins excités, les arbitres doivent parfois faire preuve de sang-froid pour arriver à garder leur calme et à pouvoir diriger chaque rencontre avec la même qualité. « Il faut y prendre du plaisir » note toutefois Monsieur Sakho qui admet également pouvoir évacuer une certaine frustration qu'il possédait en tant que joueur de ne pas pouvoir « diriger » une rencontre. A Tambacounda, tout le petit monde du football se connaît, raison pour laquelle Sakho préfère arbitrer sur tous les autres stades. « On peut alors vraiment se concentrer sur le match en lui-même et ne pas se laisser perturber par des éléments extérieurs ». Pour lui, il reste encore quelques étapes à franchir pour atteindre son objectif. Et même si selon lui, « le statut professionnel d'arbitre demande beaucoup de travail, je me verrais bien un jour arbitrer au plus haut niveau et au grand bonheur de ma région »
