Beaucoup de femmes font un travail remarquable pour avancer la prise en compte du développement durable et des enjeux de l’environnement. Parmi celles-ci, figure Mariéme Sy. Elle respecte ses engagements fondamentaux de la préservation et de la défense de l’environnement aux cotés des écologistes. Dans la capitale orientale, elle s’est fait une religion dans entrepreneuriat féminin avec comme bagages plus d’une centaine de femmes formées dans la gestion des activités génératrices de revenus.
Il aura fallu quelques années seulement à Mariéme Sy pour gagner son pari et réveiller la conscience écologique de ceux qui l’ont recruté à Aliniha où chaque femme qui adhère à la « Charte Aliniha » s’engage à épargner, à améliorer sa gestion des ressources naturelles et à se former. Plus d’une centaine de femmes de Tambacounda ont aussi adhéré à cette charte. Grace à la formation de la chargée du volet environnement et du micro crédit de cette institution, les femmes sont aujourd’hui, armées d’un microcrédit, d’un compte d’épargne et de trois plants d’arbres, avant de continuer à suivre des série de formations qui vont de l’alphabétisation à la gestion d’une activité génératrice de revenus, en passant par la sensibilisation aux droits des femmes et à la protection de l’environnement. Celle qui rêve d’un monde respectueux de l’environnement, d’un monde dont on ne parle pas encore, veut donner le courage aux autres femmes à lutter contre la pauvreté. Quand on sait que la région orientale fait partie des plus pauvres du pays. Mariéme Sy est de ces éminences qui font la fierté de la commune de Tambacounda. Portée à la tête de la section féminine du défunt CIDIT (Comité d’Initiative pour la Défense des Intérêts de Tambacounda), cette Hal Pulaar a été au front de tous les combats menés pour sortir Tambacounda de sa situation. Militante écologiste, elle est actuellement à la tete de cette formation politique régionale dont le leader national n’est personne d’autre que le ministre, Aly Haidar. Mariéme Sy est très connue par sa disponibilité et son engagement dans les actions de développement dans la capitale orientale. A Tambacounda, elle jouit aussi d’une réputation de planificateur et de développeur hors pair. Ce renom, elle l’a forgé à l’école du parti socialiste où elle fut Présidente Régionale du Mouvement des jeunesses socialistes, il y a plus d’une décennie. En toutes les occasions, elle s’est montrée à la hauteur de toutes les missions qui lui ont été assignées. Ses différentes excursions dans différents pays de la sous région lui ont permis de voir du pays et d’apprendre dans cette autre école de la vie. Les acquisitions de connaissances, dans des domaines pointus, Mariéme les partage chaque jour avec ses sœurs Tambacoundoises à travers des séminaires, entres autres formations. Son allure, sa volonté et ses méthodes de gestion contribuent à en faire une grande ambassadrice du développement dans cette partie Est du pays. Sa disponibilité, sa conduite exemplaire et son sens des relations humaines sont sans commune mesure. D’ailleurs, la dame prépare une grande rencontre les jours à venir avec la participation des différents représentants des pays de la sous région.