L’ONG « LA LUMIÈRE » a organisé un atelier de 2 jours (samedi 16 et dimanche 17 novembre) sur le projet 4R (réduction des Risques de catastrophe, transfert des Risques avec l’assurance climatique indicielle, la réserve des Risques avec les systèmes d’épargnes et la prise de Risque calculée à travers le crédit), de la résilience rurale. Il s’agit d’une capacitation en technique de stockage des céréales à l’endroit des animateurs de terrain et autres membres du comité de gestion du magasin céréalier de Kouthiacoto, dans la communauté rurale de Koussanar, zone d’intervention du projet . L’objectif principal de cette session est de renforcer la résilience des communautés rurales en situation d’insécurité alimentaire.
Connue sous le nom de résilience rurale, l’initiative 4R (réduction des Risques de catastrophe, transfert des Risques avec l’assurance climatique indicielle, la réserve des Risques avec les systèmes d’épargnes et la prise de Risque calculée à travers le crédit) est un projet conjoint de l’ONG La Lumière, OXFAM AMERICA et du Programme Mondial Alimentaire. Son objectif principal est le renforcement de la résilience des communautés rurales en situation d’insécurité alimentaire, qui sont les plus vulnérables aux chocs climatiques tels que les sécheresses et les inondations. Ainsi, les coordonnatrices du projet 4R, le représentant d’U-IMCEC, une institution financière, les animateurs de terrain, le chargé du suivi et évaluation de La Lumière et les membres du comité de gestion du magasin céréalier de Kouthiacoto, zone d’intervention du projet, sont capacités pendant deux jours en techniques de stockage des céréales. Pour Ibrahima Sory Diallo, secrétaire exécutif de l’ONG « La Lumière », « puisse que le warrantage est une forme d’épargne basé sur les récoltes, cette épargne est destinée à garantir des prêts au près des institutions de micro finances qui ont besoin d’être rassurées sur la qualité des cadres qui doivent abriter cette épargne mais également sur la qualité des produits épargnés en fin de période. Pour ne pas constater d’introduction de parasites dans les produits, il faut alors un cadre approprié ainsi que des conditions de stockages appropriées. Pour cela, le projet 4R a construit une banque céréalière répondant à toutes les normes de sécurité d’une capacité de 50 tonnes. C’est dire que si les épargnes sont mal gérées, les institutions de micro finances ne vont pas s’engager. Et dans ce cas, nous n’aurons pas le warrantage tel qu’il est souhaité dans le cadre ce projet ». Ce warrantage consiste alors à donner un crédit qui est garanti par un stockage de produits agricoles susceptibles de changer de valeur dans le temps. A en croire toujours Ibrahima Sory Diallo, « il s’agit principalement d’éviter le bradage des récoltes et répondre aux besoins d’argent des paysans après la récolte ». Après ces récoltes, les organisations paysannes vont désormais stocker divers produits agricoles de leurs membres dans une banque céréalière villageoise sûre. Noter que l’institution financière vérifie avec l’organisation paysanne la quantité et la qualité des stocks. Et dés la fin de cette vérification, les responsables procèdent à la fermeture du magasin. Dans le cadre de ce projet, l’ONG « La Lumière » est investie de la mission de fourniture des services financiers aux ménages ruraux à faibles revenus, comme le warrantage.
Ansoumana SADIO/ www.tambacounda.info /