Fini le calvaire des habitants des quartiers d’Amanatoulaye, Forage Extension et Guinaw Rail dans la communauté rurale de Sinthiou Maléme. Ils vont désormais voir le liquide précieux couler abondamment dans leurs quartiers de tradition maraîchère. C’est l’Institut de Coopération pour le Développement (ICD-Afrique), en collaboration avec SLOD, la Fondation Roi Baudouin, Grand Lyon, Veolia Eau, Marseille Provence Métropole, Syndicat des eaux d’Entraigues, qui a senti très tôt la nécessité d’alimenter ces quartiers en eau destinée aussi bien pour l’usage domestique qu’à certaines activités.
Financé à hauteur de 43, 284 800 millions de FCFA, ces partenaires ont pu réaliser en l’espace d’un an, 5 000 mètres de tuyautage, cinq bornes-fontaines au profit des populations des quartiers d’Amanatoulaye, Forage Extension et Guinaw Rail dans la communauté rurale de Sinthiou Maléme.
En outre, trente personnes dont 15 membres de l’association des usagers de forage ont été formées et sensibilisées à la gestion des ressources en eau et en hygiène. Dix latrines publiques en été également réalisées. Ce projet d’adduction en eau devenu réalité, a été fortement apprécié par le PCR de Sinthiou Maléme Massar Diop qui a rappelé l’importance toute particulière que les
partenaires accordent à la politique de l’eau « source de vie ». Il a mis à profit la visite de terrain conduite par le sous préfet de Koussanar M. Dieng accompagné des chefs de service de l’Assainissement et de l’hygiène ainsi que de l’entrepreneur chargé de la réalisation et le chef d’antenne de l’ICD-Afrique Boubacar Sidiké Sangharé pour exhorter les populations bénéficiaires des trois quartiers de sa localité à assurer une bonne maintenance de ces jolis cadeaux de nouvel an gracieusement offerts par les partenaires. A sa suite, Boubacar Sidiké Sangharé a expliqué la mission qui est assignée à l’institut dont il est le chef d’antenne, qui se veut un outil de travail au service du développement. « Notre crédo consiste à assister les populations pour les aider à lutter contre la pauvreté », note-t-il. C’est également le sentiment de toute l’assistance qui a loué le courage des femmes de ces quartiers longtemps confrontées aux moult problèmes des travaux domestiques, obligées parfois de faire plus de trois kilométrés pour trouver de l’eau. Maintenant, il leur suffit de ne payer que 15 FCFA pour seulement la bassine pour avoir de l’eau. L’ICD-Afrique envisage avec ses partenaires d’alimenter en eau potable d’autres localités.
Ousseynou Diallo /www.Tambacounda.info/
