Tambacounda : pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’auto emploi, ISETA ouvre un centre d’incubation au sein même de son école

Dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’auto emploi, l’institut supérieur d’études technologiques appliquées (ISETA), installé récemment dans la région, vient de mettre à la disposition des populations de la partie orientale du pays et surtout des étudiants, un centre d’incubation, implantée au sein même de l’école.

Ce centre, si on en croit à son coordonnateur le sieur Boye Diallo, constitue un espace de réseautage, de renforcement de capacité et de création d’entreprise. Il se fixe comme objectif, d’aider les jeunes étudiants surtout, et toute autre personne désireuse, à promouvoir leurs projets et à maîtriser les processus de création de valeur ajoutée. Ce qui aujourd’hui est en phase avec les objectifs de l’état qui, fait de la promotion de l’emploi des jeunes, l’une de ses priorités. Sans verser dans la laudation ou toute autre affirmation furtive, l’on ose espérer que cet institut vise le plein épanouissement des potentialités humaines de la région.

L’ISETA vient de mettre en place à Tambacounda, un centre d’incubateur qui aura entre autres missions, d’accompagner les jeunes porteurs de projets à la création d’entreprise, de renforcer la capacité des étudiants de ISETA, de rechercher des financements pour les porteurs de projets, de Coacher les jeunes au management et au leadership, de promouvoir les produits des projets incubés, de rechercher des partenaires aux porteurs de projets

Selon Madame Nelly Legall, chargé de communication à l’international d’ISETA, cet incubateur répond à une demande et à un besoin de développement local et environnemental de la région.

Avec sa mise en place, poursuit-elle, l’institut (ISETA) compte accompagner les étudiants et les porteurs de projets, grâce à une équipe de professionnels : des banques, des entreprises, des juristes et de l’équipe pédagogique de l’institut, pour amener de « l’idée à l’entreprenariat » ces étudiants et autres porteurs de projets. Et c’est dans un délai de 8 semaines que s’inscrit la durée de la formation, précise Boye Diallo, bien qu’il faut préciser que les inscriptions ont commencé depuis et s’arrêteront le 18 courant. Durant ce délai, ajoute la chargée de communication d’Iseta, les étudiants pourront mettre en œuvre leurs idées, pour créer l’entreprise. Et pour leur accompagner et les encadrer, ils seront soumis à des sessions et auront un calendrier bien défini qui mettra en place des outils, des formations, des ateliers, pour mener à bien leurs idées à l’entrepreneuriat. Et dans la même foulée, madame Nelly confiera que pour la concrétisation des apprentissages, les idées devront être mises sur des papiers et soumises à un jury. Ils (les étudiants) répondront cependant à des questions préalables pour pouvoir mener à bien les travaux. Il s’agit entre autres questions du : « qui, quoi, où, comment, quand, pourquoi », ils font cette idée. Madame dira toutefois que le but d’ISETA c’est de nouer des partenariats partout dans le monde. Et c’est pourquoi, l’institut s’active dans les développements durables, dans l’énergie solaire, et le domaine de l’environnement n’est pas non plus épargné. Compte tenu de l’importance de l’institut, une université française est sur le point de pactiser avec ISETA, parce qu’intéressée par l’environnement de Tambacounda, confie madame Legall. De même ISETA est avec les états unis qui veut s’activer dans le domaine de la santé surtout en zone rurale. « On veut vraiment se dissocier d’une université et mettre à profit nos compétences sur la formation professionnelle auprès de gens qui en ont vraiment besoin et qui peut permettre de démarrer une économie dans la région », ajoute Nelly.

A sa suite, monsieur Boye Diallo est revenu pour faire une précision de taille. « ISETA n’est pas seulement un institut qui forme pour ensuite lâcher ses étudiants, mais, nous les orientons et  les accompagnons dans la recherche de l’emploi ». Et c’est pourquoi, nous sommes en contact et en négociations très avancées avec des banques internationales qui sont prêtes à nous accompagner et à créer au sein même de l’institut, des structures de financement et d’accompagnement de nos projets. Il affirme aussi que le « Territoire des domaines » qui est une ONG basée en France avec la collaboration de l’UE, est dans les dispositions d’accompagner ISETA. Et déjà durant cette année scolaire 2014, ils ont un calendrier à dérouler. Et d’ailleurs la présence de Madame Nelly Legall entre dans ce cadre, fulmine Diallo qui se dit tout mû pour que la souffrance des étudiants à Dakar ne soit qu’un vieux souvenir.


Par Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /