Affaire Hollande-Gayet : A l’Elysée, on presse Hollande de clarifier la situation

Le président français s’est engagé à s’exprimer sur son couple avant son voyage aux Etats-Unis. Il regretterait de s’être imposé cette échéance, plus difficile à tenir que prévu, selon la presse hexagonale. François Hollande se rendra-t-il seul aux Etats-Unis? Cette question est sur toutes les lèvres à l’Elysée.

Le chef d’Etat a promis de clarifier sa situation d’ici à son voyage officiel à Washington. Mais il s’en voudrait de s’être imposé lui-même cette deadline, croit savoir jeudi le site Atlantico. Selon un proche du couple, « François regrette d’avoir fixé l’échéance du 11 février. Il s’est rendu prisonnier d’un truc qu’il ne maîtrise pas ». La situation serait bien différente de ce qu’il avait imaginé. D’après le site d’information, l’absence de démenti de la part de François Hollande sur sa relation avec l’actrice Julie Gayet, devait conduire Valérie Trierweiler à quitter d’elle-même l’Elysée. Toujours selon la source d’Atlantico, le processus de rupture «va être long. Valérie se bat, ce qui n’était pas prévu par le Président».

Une rupture digne et élégante

En attendant, François Hollande ne pipe mot. Tout juste a-t-il déclaré hier mardi lors de sa visite aux Pays-Bas que sa compagne «va mieux et se repose». Mais à l’Elysée, les ministres s’impatientent. Lassés que la vie amoureuse du chef de l’Etat prenne le pas sur les enjeux politiques, ils lui demandent de trancher le plus rapidement possible. Et ils échafaudent à sa place des scénarios à multiples entrées. «François et Valérie, c’est stop ou encore ? Si c’est stop, elle doit quitter la Lanterne, payée par le contribuable» a résumé mercredi un proche du président sur RTL. Mais «s’il doit y avoir rupture, elle doit être digne et élégante vis-à-vis de Valérie Trierweiler. Et surtout, il ne faut pas que Julie Gayet vienne s’installer immédiatement à l’Elysée», a déclaré au Figaro un fidèle socialiste. Un proche ose même prôner «un président célibataire, c’est la meilleure option. Car si elle reste, qui croira encore à ce couple?» Bref, à Paris les spéculations vont bon train. Et elles ne s’arrêteront pas tant que le chef d’Etat ne sortira pas de son silence.

 

(Newsnet)