Limiter les effets de la pandémie sur les groupes vulnérables
Genre et VIH sida est au centre d’un partage d’expériences en matière de lutte transfrontalière. Un atelier est ouvert depuis mercredi 12 février 2014 à Tambacounda.
Cet atelier réunit au tour du partenaire de « Jardin de Cocagne », des agents des centres conseils pour adolescents (Cca), de santé , des routiers, des élus, des association dont celle des professionnelles du sexe et personnes vivant avec le VIH ainsi que des ONG des région de Sélibabi en Mauritanie, de Kayes au Mali et de Tambacounda au Sénégal. Durant trois jours il est retenu de faire connaitre les effets de la pandémie sur les groupes vulnérables, et d’élaborer un plan d’action consensuel pour lutter efficacement contre ce fléau dans la sous région
« C’est cette coopération dans le domaine de la santé qui manquait dans cette sous région au sein des régions frontalières de Tambacounda, Kayes et Sélibabi » a d’entrée de jeu souligne Moustapha Diaw. C’est pour lui « un important pas qui vient d’être franchi après les accords de coopération transfrontalière dans les domaines sécuritaire, des activités socio éducatives et de développement avec les associations et ONG ». Et pourtant, c’est dans ce domaine de la santé qu’il y a beaucoup à faire car le VIH et les autres maladies transmissibles ne connaissent pas de frontière, raison pour laquelle le gouverneur adjoint en charge des affaires administratives a plaidé pour « une organisation transfrontalière de lutte contre le Sida car Tambacounda reste une zone vulnérable où le taux flambe au dessus de la moyenne nationale qui est à 1,4 % ». Cet acte qui vient d’être posé semble être l’élément manquant dan les efforts déployés dans ce sens selon M Diaw qui s’est félicité du soutien de Jardin de Cocagne depuis 2000 en faveur des enfants affectés et ou vivant avec le VIH.
L’association Jardin de Cocagne – Solidarité Nord / Sud est une coopérative de producteurs et de consommateurs de légumes. Celle-ci prélève de ses productions 11,5 % pour la fédération genevoise formée de 63 associations pour participer à un volet de solidarité avec la Sud où se développement des projets de soutien aux organisations de bases officiant dans la souveraineté alimentaire dans les régions du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie Sénégal situées le long du fleuve Sénégal. Pour Brigitte Struder, la présidente, « depuis 2000 d’importantes initiatives sont entrain d’être prises pour les personnes vivant avec le VIH avec l’association clinique councelling logée au sein de l’hôpital régional de Tambacounda, l’association Sida de Bakel plus tard Gouraye en Mauritanie et Kayes au Mali ». Elle ajoutera que son organisation « est née de la volonté de se mettre au chevet des personnes qui avaient contracté le virus et qui sont désemparées compte tenu de leurs faibles ressources pour y faire face ». L’association clinique councelling de Tambacounda qui appuie depuis fort longtemps des personnes vivant avec le VIH s’est permis développer des projets par apport au Sida. Elle est soutenue par « Jardin de Cocagne » si l’on en croit Ndongo Dione son président. Tour à tour, le directeur du centre hospitalier régional de Tambacounda le Dr Cheikh Sidy Ahmed Bécaye Niasse, la représentante du maire de Tambacounda Ndèye Soumano, Seny Sylla secrétaire élu du conseil régional de Tambacounda et le maire de Gouraye Hadjiratou Ba se sont vivement félicités du soutien de « Jardin de Cocagne » qu’ils n’ont pas manqué de remercier vivement au nom des populations de cette zone transfrontalière.
Pape Demba SIDIBE / www.tambacounda.info /
