Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ressortissants de Tambacounda, ont invité les autorités locales de Tambacounda à leur trouver des logements. Ils ont exposé leurs problèmes liés notamment à l’hébergement dans la capitale orientale. Ils ont promis de descendre dans les rues de Tambacounda et de protester bruyamment pour se faire entendre.
« Depuis longtemps, nous n’avons pas d’appartements pour nous loger. Et cette année, huit pavillons ne sont pas disponibles faute de démolition de cinq pavillons préfabriqués », a déclaré le porte-parole des étudiants, Mamadou Cissé, étudiant en philosophie. Et d’ajouter : « nous vivons une situation précaire. Déjà la majeure partie des étudiants abandonnent leurs études faute de logements. Ils n’arrivent pas à se loger à Dakar à cause des difficultés ». L’étudiant de poursuivre : « nos autorités nous laissent en rade et nous souffrons beaucoup ». « Cette année une bonne volonté à voulu nous soutenir en trouvant une idée aussi géniale qui est de nous construire un immeuble si les autorités parviennent à trouver un local à Dakar », a expliqué l’étudiant, soulignant que, « du fait du manque de considérations, les lettres sont restées sans suite dans les tiroirs des autorités municipale et régionale de Tambacounda ». Selon lui, les lettres ont été adressées à toutes les autorités qui sont restées sans réponse. « Nous interpelons les autorités à nous trouver un immeuble à l’image de toutes les régions du Sénégal meme les autres départements. Nous voulons que les étudiants de Tamba soient considérés », a dit l’étudiant, précisant que « nous allons descendre sur le terrain et régler notre problème », a martelé M. Cissé. Selon lui, « une collectivité locale comme Rufisque dégage quinze millions pour ses ressortissants à Dakar ». Mamadou Cissé et ses camarades interpellent le Chef de l’Etat. « Nous interpellons les autorités étatiques plus précisément le Président de la République, Macky Sall de réviser la politique des autorités de Tamba qui n’ont aucun respect pour les populations ». Pour ces derniers, elles attendent à chaque fois l’arrivée d’une délégation pour éclairer la ville comme ce fut le cas du conseil des ministres décentralisé et après la ville broie du noir parce que tout simplement, les lumières sont éteintes ». « Nous voulons que ça cesse. Il nous faut un éclairage continu mais pas périodique » disent-ils.
Assane Diallo / Tambacounda.info /
