“L’enseignant qui fricotait avec son élève écope de 2 ans de prison ferme”
“Le cultivateur prend 10 ans de prison ferme pour viol sur une élève de 8 ans”
Mauvaise publicité pour les violeurs qui jettent leur dévolu sur des élèves. Les chercheurs de « proies » faciles, sont depuis quelque temps sous les feux de la rampe avec de plus en plus de déboires judiciaires dans lesquels sont impliqués des personnalités de renom. La série noire se poursuit malgré les lourdes peines prononcées par le tribunal correctionnel de Tambacounda. Ces derniers semblent traverser les jours les plus sombres de leur histoire. Après le notable Niaké Bathily de Tuabou, condamné à 10 ans de prison ferme pour viol, deux autres maniaques viennent d’essuyer la foudre judiciaire de Tambacounda. Si l’enseignant Ménam Ndoye a écopé de deux ans de prison ferme pour avoir fricoté avec son élève de CM2, Kéba Ndiaye a quant à lui été condamné à 10 ans de prison ferme pour viol sur une élève de 8 ans.
L’enseignant fricote avec son élève de Cm2 à Bakel
Monsieur Ménam Ndoye, enseignant à l’école 3 de Bakel a été condamné à deux de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tambacounda, hier mercredi. Poursuivi pour viol, détournement de mineure et pédophilie, l’homme à la craie avait jeté son dévolu sur son élève de Cm2, A. N., âgée de 16 ans. Le mis en cause qui n’a rien retenu du sens de l’éducation qu’on lui a inculquée, en est à sa 14e année de service.
Dans la plainte adressée aux enquêteurs, pandores de la brigade de gendarmerie de Bakel, Monsieur Ndoye, né en 1972 à Bakel, instituteur de profession est accusé par la mère de la victime, Bobo Diallo, de détournement de mineur, pédophilie et viol sur sa fille, élève en classe de Cm2 et âgée de 16 ans. L’enseignant, marié et père de trois enfants qui en est à sa 14e année de service était chargé d’encadrer l’élève. Celui qui, aujourd’hui avait une parfaite confiance des familles des élèves qu’il encadrait à l’école Bakel 3 s’est fondu comme du beurre au soleil. Car M. Ndoye a fini de surprendre le « goye » inférieur et supérieur de son acte indigne, en y créant du coup des interrogations sur l’avenir des élèves. Parmi les élèves qu’il a la charge d’inculquer les rudiments de l’enseignement, figure, A. N. L’instituteur, dans la journée du mardi 20 novembre 2012 vers 14heures, selon la déclaration de la victime, l’envoie, acheter des cigarettes dans une boutique. C’est à croire que ce dernier avait déjà muri son plan. La fille, de retour, dira-t-elle, trouve celui-ci debout devant la porte de la classe au moment où tous les jeunes potaches avaient vidé les lieux. Mais Monsieur profite de l’occasion, attrape l’adolescente par le bras et la jette à l’intérieur de la classe. Il arrache de force le pagne de la petite avant de déchirer son slip. (Pagne et slip mis sous scellés et présentés devant la barre). Prise de peur, l’élève se laisse faire avant de retourner à la maison. Sa maman, Bobo Diallo, une bonne mère de famille, selon les déclarations retrouvent sa fille complètement métamorphosée. Pressée de questions, elle tergiverse avant de dénoncer son bourreau qui n’est personne d’autre que son maitre, Monsieur Ndoye. Celle-ci déposera une plainte chez les hommes du commandant Mané de la brigade de gendarmerie de Bakel. Cueilli et jeté dans le panier à salade, l’instituteur libidineux, soumis au feu roulant des enquêteurs, fait des aveux circonstanciés, après avoir tenté de nier les faits lors de la première interrogation. Déféré au parquet de Tambacounda, il envoyé sous les manguiers qui jouxtent la citadelle du silence pour un repos forcé loin des craies et autres tables bancs. Attrait devant la barre du tribunal correctionnel de Tambacounda, hier mercredi, l’enseignant, s’exprimant sur le déroulement des faits, réfute à nouveau les faits à lui reprochés mais c’était sans compter avec la victime A. N., qui a restitué dans les moindres détails le film de sa fin de journée horrible du 20 novembre dans la classe. « Il a enlevé mon pagne avant de déchirer mon slip. J’ai crié quand il a tenté de pénétrer», a déclaré la victime accompagnée de sa maman. Et d’ajouter : « finalement, il ne m’a pas pénétré mais il a éjaculé sur mes jambes ». Le procureur Diao qui a déploré la mauvaise foi du prévenu est largement revenu sur ses déclarations devant les enquêteurs. « Il a fait une déclaration cohérente et précise qui est mentionnée dans le procès verbal », souligne le représentant du ministère public. Sur les délits de viol et de pédophilie le parquetier a estimé que le chef de viol est écarté suite à l’absence d’acte de pénétration et de meme pour la pédophilie. Car à l’en croire, la victime est âgée de plus de 16 ans. Selon le procureur Diao, un certain nombre de fait constant sur le délit de détournement de mineur ne fait l’objet d’aucun doute. « L’enseignant a tenté de coucher avec la fille. Il a enlevé son slip et a éjaculé sur son pagne » a-t-il martelé. Il a demandé au tribunal de disqualifier les faits en attentat à la pudeur avec violence car, selon lui ce sont des actes manifestement contraires à nos mœurs. Du fait de la constance des faits, Mamadou S. Diao requiert une peine de 10 ans ferme de prison ferme contre le prévenu. L’avocat de la défense dans sa brillante plaidoirie a soulevé la légèreté du dossier. Me Wéllé estime que le dossier est émaillé de doute. Il a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client qui n’a rien à voir dans ce dossier. Le Juge dans son délibéré a relaxé le prévenu du délit de viol et de détournement de mineur. Il a disqualifié les faits de pédophilie en attentat à la pudeur avec violences sur A. N. avant de le condamner à 2 ans de prison ferme en donnant acte à la partie civile de ce qu’elle ne réclame rien.
Le cultivateur de 50 ans abuse sauvagement de l’élève de CE1 et prend 10 ans de prison ferme
Triste et dure ! C’est le moins que l’on puisse dire pour qualifier l’acte commis sur la fillette de 8 ans, par ailleurs en classe CE1 à l’école Saré Guilél de Tambacounda. La surprise a été grande dans sa famille puisque la gamine, B. S., à chaque fois qu’elle revenait de l’école, le cultivateur, Kéba Ndiaye l’entrainait dans sa chambre pour la violer sauvagement avant de la menacer de mort. Arrêté, il a été condamné à 10 ans de prison hier mercredi pour viol, détournement de mineur et pédophilie.
Cette fois-ci c’est autour du quartier de Saré Guilél de Tambacounda que cette scène horrible s’est passée. La dame Mame Diarra Diop, ayant constaté un changement de comportement sur sa petite fille, B. S., âgée de 8 ans, élève en classe de CE1 à l’école primaire de Saré Guilél, l’interpelle à chaque fois avant de la presser de questions. La fillette, effarouchée par les menaces de mort, de son bourreau, n’ose pas piper mot devant sa grand-mère. Elle est acheminée chez le gynécologue du centre hospitalier régional. Le diagnostique du médecin révèle une déchirure ancienne. Finalement la petite fille est résolue à dire la vérité en pointant du doigt le cultivateur, Kéba Ndiaye, né en 1962 à Sinthiou Beurgou dans le département de Kaffrine, qui habite non loin de leur domicile. Muni d’un certificat médical, la grand-mère, choquée, terrifiée se dirige directement avec une plainte chez les limiers. Sentant l’étau se resserrer autour de lui après avoir reçu des informations, le maniaque sexuel abandonne son domicile la journée pour ne rentrer que tard dans la soirée. Le modus operandi des hommes du commissaire divisionnaire, Bassamba Camara de la police de Tambacounda va porter ses fruits. Les limiers en civil opèrent une planque dans des herbes dans la soirée du mercredi 10 septembre non loin de la maison. Il est 20 heures 30 quand le cultivateur à bord de son vélo franchit le seuil du portail de son domicile sans se soucier de la présence des policiers dans les alentours. Ces derniers attendent qu’ils mettent les pieds dans la maison pour se présenter à lui. Après avoir décliné leur identité, Kéba Ndiaye oppose une farouche résistance avant d’etre maitrisé. Menottes aux mains, il est jeté dans le panier à salade et conduit au poste de police. Soumis au feu roulant d’un enquêteur, il tente de nier les faits. Mais c’était sans compter avec la déclaration de la gamine qui l’a enfoncé. « A chaque fois que je descends de l’école, il me prend par la force, me fait monter sur vélo avant de me conduire dans la chambre », a déclaré la gamine, qui ajoute que « chez lui, il m’a menacé de mort si jamais je raconte les faits à ma grand-mère, après m’avoir violé et remis 25 FCFA ». Interrogée sur le matériel qui se trouve dans la chambre de Kéba Ndiaye, la fillette révèle qu’ « il y a un lit en dink et un matelas ». Ce que le « sexpert » n’a pas nié. Suffisant pour etre déféré au parquet jeudi puis placé sous mandat de dépôt sous les manguiers qui jouxtent la citadelle du silence de Tambacounda pour un repos forcé.
L’avocat demande le renvoi parce que son client est impuissant
L’audience qui a été renvoyée a finalement a finalement eu lieu, hier mercredi. Le diagnostic de la blouse blanche du centre hospitalier régional révèle que le maniaque sexuel n’est pas impuissant et qu’il est un homme capable de dompter sa « proie ». Durant tout son interrogatoire, Kéba a tenté de tromper la religion du tribunal en niant les faits. Mais c’était sans compter avec la victime qui est revenue sur les faits avant de décrire la chambre de son bourreau. Selon le procureur, la victime n’a jamais varié dans ses déclarations depuis l’enquête jusqu’à l’audience. Suffisant pour qu’il requiert 10 ans de prison ferme. Me Lady Ba de la défense s’en est pris au certificat médical qu’il qualifie de « certificat médical codé ». Selon lui, le médecin a jeté le doute dans le dossier. Il a plaidé la relaxe. Le tribunal a condamné Kéba Ndiaye a 10 ans de prison ferme et à payer 500.000FCFA à titre de réparation à la victime tout en fixant la contrainte par corps au maximum.
Assane Diallo / Tambacounda.info /