Tambacounda : Tentative de viol d’un conducteur de vélo taxi sur une dame

Plus maniaque sexuel qu’A. Ba, coxeur de profession et conducteur de vélo taxi à des heures perdues à Tambacounda, tu meurs ! Ayant intercepté une dame pour une course, le gérontophile a détourné son chemin pour la conduire dans un endroit, profitant de la quiétude du lieu pour tenter de coucher avec sa « proie » qui a lutté farouchement pour s’en sortir. Le maniaque a fini par éjaculer sur la cuisse de la dame.

Agée de 43 ans, Y. C. qui vit dans une famille respectueuse des préceptes de la bible, décide de voyager vers Kaolack. Et le mercredi 20 février dernier, elle se rend à la gare routière pour demander des renseignements sur l’horaire des véhicules. Après avoir reçu les informations, elle décide de retourner chez elle, dans le populeux quartier de Plateau.

Jetant son dévolu sur les vieilles femmes, le coxeur de profession, et conducteur de vélo taxi à des heures perdues, né en 1981 à Tambacounda qui voulait certainement assouvir sa libido, n’avait pas hésité à interpeller une dame de 43 ans à la gare routière pour une course à bord de sa moto. Dès que la moto démarré, le conducteur change de direction sous prétexte qu’il doit acheter du carburant, à la sortie de la ville. Le gérontophile avait-il muri son plan ? Tout porte à le croire, vue la tournure des événements. Après avoir mis du carburant, il fonce sur une piste qui mène vers le collège Gouye, un lieu non fréquenté. Il était environs 20 heures. La dame derrière la moto suppliait le conducteur à changer de direction. Ce que ce dernier refusa. Elle tente de sauter de la moto et se blesse au pied. Le conducteur l’a conduit dans des buissons, déchirant son pagne avant de se déshabiller. Il finit par jeter à terre sa « proie » complètement métamorphosée avant de tenter d’abuser d’elle. Ayant joui sur la cuisse de la dame suite au combat avec force, livrée par Y. C. qui a résisté. Des passants qui sont tombés sur la scène indescriptible ont pu sauver la dame. Ainsi le maniaque sexuel s’éclipse dans la nature.

Après avoir passé un sale quart d’heure dans les mains du maniaque sexuel, la dame Y. C. retourne à la station pour chercher ce dernier. Mais point d’A. B.. A la gare routière, elle raconte à des jeunes conducteurs, avoir subi les assauts d’un de leurs collègues. Des responsables de l’Association, ayant introduit les motos Jakarta, à Tambacounda sont, aussitôt, informés. Pour laver leur honneur, certains d’entre eux procèdent à des vérifications sur certains conducteurs. Face à une confrontation entre la dame Y. C. et le sieur A. B. les choses se précisent. Elle a fini par reconnaitre son agresseur grâce à sa cicatrice à la joue gauche devant des témoins et autres membres de l’association. L’agresseur tente de s’excuser. Mais les carottes étaient déjà cuites. Le problème de tentative de viol et de menaces, violences et voies de faits atterrissent à la brigade de recherches de la gendarmerie. Cueilli et soumis au feu roulant des enquêteurs, les différents enfoncent la victime. Déféré au parquet, il a été placé sous mandat de dépôt à la citadelle du silence de Tambacounda.

Attrait devant la barre, le jeune maniaque a uriné dans son pantalon.

Attrait devant la barre, le prévenu qui a d’emblée uriné dans son pantalon a, durant tout son interrogatoire nié les faits. Mais c’était sans compter avec la présence des témoins. La dame Rokhaya Tandian, restauratrice à la gare routière appelée à témoigner, a enfoncé le prévenu qui a tenté de lui faire des avances. Malgré l’âge avancé de du témoin, le prévenu avait tenté quatre fois d’avoir des rapports sexuels avec cette dernière moyennant de l’argent.

Suffisant pour le nom gérontophile que lui a qualifié par le juge. S’exprimant sur le déroulement des faits, la dame déclare que « le garçon lui a joué un sale tour en détournant son chemin avant de la conduire dans un lieu sombre et inhabité ». Et d’ajouter que « malgré qu’il a déchiré son pagne, je me suis débattue pour éviter le pire et c’est ainsi qu’il a éjaculé sur ma cuisse ». Le prévenu qui a toujours campé sur ses déclarations a encore nié devant la barre les faits de tentative de viol et de menaces et voies de faits. Mais cela n’a pas empêché le tribunal de lui tirer les vers du nez. Convaincu de la mauvaise foi du prévenu qui, le procureur Mamadou S. Diao dira dans son réquisitoire que le caractère déréglé de monsieur A. B. ne souffre d’aucun doute. Le parquetier a demandé au tribunal de le déclarer coupable de tous les faits. Il a requis à son encontre une peine ferme de 5 ans. Le tribunal dans son délibéré a condamné Amadou Ba à deux ans de prison ferme.

 

Assane Diallo / Tambacounda.info /