L’échange d’expériences entre les femmes transformatrices de poissons séchés et braisés de Kayar et leurs sœurs de Tambacounda va transformer la capitale orientale en une véritable plateforme de distribution de ces produits halieutiques.
Le poisson séché et braisé reçu dans la région de Tambacounda est quelquefois de mauvaise qualité, de l’avis de certains consommateurs. L’adjoint du gouverneur de Tamba chargé du développent, Maguette Diouck, a salué cette visite d’échange d’expériences des femmes de Kayar, «étant entendu que le projet développé à Kayar permet d’avoir de bons produits. Cette visite permettra aux femmes de Tambacounda de développer des activités génératrices de revenues». Il a rappelé que dans le cadre de la stratégie nationale de développement économique et sociale et du Plan Sénégal Emergent, le président Macky Sall a mis en bonne place la transformation des produits halieutiques. Pour sa part, le responsable régionale du service du commerce, Khadim Ndiaye, les exigences tournent autour de la qualité.
Pour Minata Dia Thiam, chef de l’entreprise Tiadébi, la méthode « Dabo » (découverte active des besoins prioritaires) a été mis en œuvre, «une sorte de rattrapage destinée aux adultes qui n’ont pas la chance d’entrer à l’école et qui, de surcroît, sont de véritables acteurs de développement». Pour Aminata Mbengue Diop de l’Apte (assainissement, pêche, tourisme, environnement), cette visite des femmes transformatrices de Kayar se situe dans le cadre du projet d’appui à la réduction de la pauvreté féminine qui vise l’amélioration des techniques de traitement et de conservation des produits halieutiques à Kayar par une meilleure valorisation du poisson braisé séché (ketiakh). Selon Mme Diop, cette session se tient sous l’égide de l’Usaid/Comfish et de la Fondation Nicolas Hulot de l’Uicn à travers le Fond des Pays-Bas.
www.tambacounda.info /