Scène d’horreur dans la capitale orientale. Les habitants ont failli tomber des nues très tôt ce jeudi 6 mars 2014, à la suite de la découverte macabre d’un jeune homme âgé de 40 ans environs. L’homme que les meurtriers ont dû confondre à un malade mental a été tué sous un hangar au quartier Gounasse avant d’être traîné devant la porte d’une maison qui jouxte les rails.
Une tragédie qui a plongé la capitale orientale dans l’émoi et la consternation totale car sur les lieux du crime, la douleur était vive. Un meurtre qui n’a laissé personne indifférente chez les populations de la capitale orientale.
Jeunes, hommes, femmes, autorités religieuses et politiques, ont tous afflué sur les lieux. Sur place, les populations arborent un visage triste, une mine renfrognée. Le décor est tout autre et un silence glaçant y règnait. Le corps sans vie a été découvert baignant dans son sang, couché sur le dos et portant un boubou rouge et sans pantalon encore moins de culotte et de chaussures. La tête complètement fracassée, des traces de sang étaient visibles sur les lieux à coté du défunt. Informés, les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie et ceux du commissariat de police de Tambacounda se sont déportés dans cet endroit isolé du quartier Gounasse, pour procéder au constat d’usage, en présence du procureur Demba Traoré. Les forces de sécurité ont pu découvrir sur les lieux du crime deux blocs de pierre tachetées de sang qui ont servi d’arme aux criminels. Dans cet espace éloigné des concessions, les hommes de tenue ont également trouvé une natte tachetée de sang et un vélo posé à quelques mètres du corps sans vie.
Aujourd’hui, les populations de Tambacounda s’interrogent. « Quand est ce que ces criminels d’un tout autre genre mettront fin à leurs actes ignoble qui ne font plus dormir du sommeil des justes à Tambacounda ? La question est sur toutes les lèvres et le mystère plane encore autour de ce crime odieux. Pour l’heure, les interrogations des populations restent sans réponse.
Les bandits auraient laissé sur place des traces de chaussures en plastique, probablement avec d’autres indices que les éléments de la section de recherches pourraient exploiter dans le cadre de leurs investigations.
Le corps est présentement à la morgue du centre hospitalier régional de Tambacounda.
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