Les responsables de l’Apr, toute « obédience confondue », étaient à Dakar ce dimanche. Ils y ont été conviés par le superviseur et par ailleurs Dg du port autonome, le sieur Cheikh Kanté. L’objectif, consistait à harmoniser les positions et essayer de mettre sur pied, les comités électoraux. Mais mal lui en a pris car, « ces responsables » n’ont acquis qu’un seul vocabulaire : la division, et comme conséquence, la rencontre a encore viré au fiasco.
S’il y a une formation qui risque de connaître un réveil très douloureux le lendemain des locales, à Tambacounda, ce sera bien évidemment l’Apr. Dans cette partie Est du pays, la mésentente des responsables du parti a atteint son paroxysme, et perçue de tous. Ils prêchent, chacun pour sa propre chapelle, au détriment de l’intérêt global. Personne ne veut être derrière l’autre, comme une armée mexicaine. Chacun voulant diriger le navire qui file droit vers un naufrage. Néanmoins, le superviseur Cheikh Kanté a du cassé sa tirelire pour les convoquer dans un somptueux hôtel de la place à Dakar pour apaiser les ardeurs. Que nenni ! Ils sont rentrés comme ils étaient venus : dans la division la plus totale.
Suffisant, pour que Alioune Badara Diallo, responsable et membre du réseau des enseignants de tirer à boulets sur le Dg du port autonome, cheikh Kanté qu’il accuse d’avoir ravivé le feu dans le parti. L’organisation a été trop mal faite et la démarche du superviseur, très gauche, rouspète Diallo. Pourquoi, organiser la rencontre à Dakar, pendant que les choses devaient se faire au niveau local, se demande l’enseignant ? Combien de localités sont en ébullition aujourd’hui, y compris celle de Cheikh Kanté lui-même ? Ont-elles été conviées dans des hôtels de la place, pour régler les différends ? Pourquoi, veut-il jouer au sapeur pompier, pendant que tout Fatick est à feu et à sang au sein de l’Apr ? Autant de questions qui taraudent l’esprit de ce jeune enseignant apériste. Ce Cheikh Kanté roule pour quelqu’un, qu’il n’ose pas encore dire le nom, accuse Diallo. Mais qu’il sache, d’ores et déjà, que les problèmes de Tambacounda, se règlent ici même et par nous même. Lors de sa mission de supervision, du 8 mars dernier, il avait promis qu’il retournerait à Tambacounda, pour peaufiner avec les responsables, les stratégies à adopter pour affronter les locales, au besoin avec le BBY. Et voilà qu’il n’a pas tenu parole, et pire, il rajoute de l’huile au feu, à Tambacounda. Et cela me conforte dans ma position de dire « qu’il roule pour quelqu’un », mais qu’il sache, le dernier ne lui revient pas et qu’il n’a pas non plus, à nous dicter ses « intentions », fussent-elles de qui que ce soit, soutient Alioune Badara, très déçu. Avant de regretter les conditions d’organisation du voyage qui, selon lui ont été des pires. Les militants de la dernière pluie ont été mis dans d’excellentes conditions, au détriment, de nous des heures de braises, déplore-t-il amèrement. Que ce « cheikh » sache qu’il n’est pas la solution pour Tambacounda, et de gros bonnets ont soutenu, rapporte Alioune Badara Diallo, qu’ils ne se seraient pas présentés à la rencontre, s’ils savaient d’avance le jeu de yoyo du Dg Kanté. Fatick a encore beaucoup plus de problèmes avec ses responsables, qu’il trouve une solution à cela d’abord, au lieu de rajouter de l’huile au feu déjà très ardent à Tambacounda, martèle Diallo. Et s’il continue dans ce sillage, nous lui déclarerons persona non grata à Tambacounda. En attendant, termine le jeune enseignant, nous l’attendons de pied ferme le 29 mars prochain à Tambacounda où il compte revenir pour une énième tentative d’installation des comités.
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