Il n’y a pas de temps à perdre pour l’organisation des JO-2016 à Rio, ont déclaré des responsables du Comité international Olympique (CIO), évoquant un «sentiment d’urgence» autour des préparatifs, à l’issue d’une visite d’inspection vendredi. «Un sentiment d’urgence est partagé par tous», a déclaré Nawal Moutawakel, la responsable de la délégation du CIO, qui a effectué sa sixième visite dans le pays. «Nous entrons dans cette phase cruciale où il n’y a pas une minute à perdre», a insisté Carlos Nuzman, le président du Comité organisateur des Jeux, ajoutant être «certain que nos partenaires au sein du gouvernement partage cette vision». Rio est la première ville d’Amérique du Sud à accueillir des jeux Olympiques, et l’inquiétude grandit. Car, de nombreux travaux d’aménagements nécessaires, notamment dans les transports et l’hôtellerie, ne sont pas achevés à temps.
Pollution des eaux
L’autre préoccupation concerne la pollution des eaux de la baie de Guanabara, où les épreuves de voile doivent avoir lieu, ainsi que la qualité de l’eau pour les épreuves de natation en eaux-vives. Nawal Moutawakel a affirmé que des responsables du gouvernement brésilien doivent tenir une réunion la semaine prochaine à Brasilia avec des parties prenantes à la préparation des Jeux pour déterminer les responsabilités financières autour des projets relatifs aux Jeux «dans le but d’éviter tout retard encore plus important». La prochaine mission des responsables du CIO doit avoir lieu en septembre, après la Coupe du monde de football qui aura lieu au Brésil du 12 juin au 13 juillet.