C’était l’un des ventres mous de la région minière de Kédougou, une salle appropriée pour abriter de grandes rencontres. Le centre d’accueil Thomas Sankara met les bouchées doubles pour terminer les travaux de sa somptueuse salle de conférence qui a la taille de la salle de délibération de l’hôtel de ville de Tambacounda. Celle de Kédougou est loin de respecter les normes standard.
Pour abriter les grandes rencontres à Kédougou, deux ou trois opportunités s’offraient aux organisateurs, un hôtel de la place, le Cdeps ou l’hôtel de ville. Le sujet a alimenté toutes les conversations quand les habitants de la région minière ont eu vent de la tenue d’un conseil des ministres à Kédougou durant la seconde moitié du mois d’avril.
Pour ses séances de formation en informatique et en gestion à l’endroit de ses potaches prévues en octobre prochain, le centre d’accueil Thomas Sankara a construit un nouveau bâtiment avec au rez de chaussée une grande salle capable d’accueillir une rencontre comme le conseil des ministres d’autant plus qu’elle a la même capacité d’accueil que la salle de délibération de l’hôtel de ville de Tambacounda qui avait abrité le conseil des ministres tenu dans la capitale orientale. D’ailleurs, le ministre de la culture s’est fait une idée de la capacité de cette salle, d’autant plus qu’il y a récemment présidé le vernissage d’une exposition.
Selon le directeur du centre, « cette salle n’a point été conçue pour abriter un éventuel conseil des ministres ou quoi que ce soit, c’était juste pour mettre en place une infrastructure appropriée aux types de formation que nous voulons proposer aux jeunes de Kédougou. Maintenant que l’on songe à cette salle pour de grandes rencontres du genre conseil des ministres ne fera que nous réconforter dans nos choix pour un Kédougou émergent ».
Une chose est et demeure indubitable, une salle de ce genre, Kédougou en avait bien besoin.
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