Les autorités japonais ont réagi rapidement en lançant une vaste opération visant à contenir rapidement cette première épidémie de grippe aviaire dans ce pays en trois ans. Des fonctionnaires avaient commencé dimanche l’abattage de 56’000 poulets dans une ferme de Kumamoto, au sud-ouest du Japon, où les tests ADN ont confirmé la présence de la souche H5 du virus après que les propriétaires ont signalé des morts subites dans leur élevage. Un autre groupe de 56’000 volatiles, géré par les mêmes propriétaires, a également été entièrement liquidé.
«Nous avons terminé l’opération d’abattage lundi soir et avons mis en place des moyens de prévention pour éviter la propagation du virus à d’autres domaines», a indiqué un fonctionnaire de Kumamoto, ajoutant qu’aucune autre infection n’avait été signalée jusqu’à mardi matin.
A Tokyo, le ministre de l’Agriculture, de la Sylviculture et de la Pêche, Yoshimasa Hayashi, a promis de «tout faire pour contenir au plus vite l’étendue de l’épidémie». Le ministère a mis en garde les éleveurs contre les risques d’infection, rappelant la présence persistante de la maladie en Asie, dont la Corée du Sud voisine. Les autorités locales avaient interdit dès samedi le transport ou déplacement des animaux des deux fermes incriminées et des élevages voisins. Des opérations de désinfection ont été entreprises simultanément, ainsi que de nouveaux dépistages. Les véhicules passant à proximité des deux fermes sont également désinfectés à des barrages routiers spéciaux afin d’empêcher la propagation de l’épidémie. Enfin, une équipe d’experts et de responsables ont été envoyés sur les lieux pour déterminer la cause de l’infection.
(ats/Newsnet)