Macky Sall a profité de la première conférence sociale réunissant le gouvernement, les travailleurs et le patronat pour prendre fait et cause pour les patrons. «Il faut que les travailleurs soient pointés. J’ai des positions tranchées, il faut que le pays se mette au travail et qu’on défalque sur les congés.
On ne peut pas gagner 3 jours à chaque fête, et comme on en a une quinzaine, cela va faire 45 jours perdus et avec un mois de congé en plus, c’est 3 mois de salaires gratuits, ce n’est pas soutenable pour une économie qui se veut émergente», dit-il. «Je ne parlerai pas des revendications insoutenables pour l’Etat, mais il faut que les gens comprennent qu’il y a des limites qu’on ne peut pas dépasser. L’Etat n’a pas les moyens de satisfaire les revendications qui sont portées à son niveau tous les jours. Nous consommons déjà la moitié de nos recettes budgétaires pour les salaires et traitements pour les agents de l’Etat, l’autre moitié devant servir les 12 autres millions de Sénégalais. Si tous les jours on demande que les indemnités soient augmentées, on finira par rompre les équilibres», ajoute-t-il.
Il n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux travailleurs en disant qu’il soutient totalement la généralisation de la retraite à 60 ans. «Les patrons doivent savoir que l’espérance de vie et le bien-être familial ont entraîné un bien-être collectif qui fait que 60 ans en 2014, ce n’est pas 60 ans il y a 20 ans», dit-il.
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