Les femmes de l’association des mères d’élèves (AME) de l’école Gourel Diadié, veulent lutter contre la pollution de l’environnement par les sachets en plastiques. Généralement jetés dans la nature après usage, les sachets en plastiques constituent une réelle menace pour l’environnement et le bétail car, ils ne sont pas bio dégradables. Conscientes de cet état de fait, et soucieuses de la protection de la nature, les femmes de l’AME de Gourel ont trouvé une solution à ce fléau qui dégrade l’environnement. Depuis quelques temps, elles ont eu l’ingéniosité de créer de jolis sacs à main, (top model) avec ces mêmes sachets, jetés dans la nature. Bientôt, ose-t-on affirmer, que la nature sera nettoyée de tous ses sachets, encombrant qui dégradent son sol et causent souvent la mort du bétail. Aujourd’hui, les sachets sont entrain d’être ramassés dans la nature, par les femmes de l’AME qui les recherchent activement pour faire avec, des sacs à main. A en croire la présidente de l’association, Madame Gueye née Seynabou Diop, nous recherchons les sachets jetés dans la nature, pour les désinfecter avec de l’eau de javel et les laver avec de l’Omo, et ensuite les rassembler pour les tisser. Nous en faisons des sacs en main très jolis et top model qui pourront servir les dames et sont à moindre coût. En plus, cette activité de tissage des sachets jetés, outre les revenus qu’elle nous procure, nous les femmes, permet aussi à l’environnement de mieux respirer car, elle va être nettoyée de ces objets encombrants qui en plus, la polluent. Au jour d’aujourd’hui, nous en avons fait plusieurs sacs qui d’ailleurs, ont séduit plus d’un. Et c’est pourquoi d’ailleurs, poursuit Seynabou, nous profitons pour lancer un appel au ministère en charge de la protection de l’environnement, de nous appuyer dans le travail que nous faisons, pour une meilleure protection de la nature qui selon elles, souffrent grandement de ces sachets en plastiques qui la dégradent. Il nous faut un appui dans l’achat des produits détergents qui servent au nettoyage des sachets, et aussi un appui en matériel et en local pour pouvoir mieux faire le travail et vulgariser la technique. Revenant à leurs activités, la présidente dira que leur travail a séduit plus d’un, au point qu’aujourd’hui, des partenaires soient intéressés à ce qu’elles font. Seulement, il nous faut de l’appui et de l’aide, pour mieux faire le travail. Elle termine en disant remercier les partenaires de l’association des échanges internationaux et nationaux qui, au delà de l’appui apporté, leur ont promis de faire une importante commande avec elles, toujours dans le dessein de les aider.
[orbit]
www.tambacounda.info /
