A Kédougou, l’attente suscitée par le Conseil des ministres décentralisé est immense. A l’heure de tenir cet évènement solennel, les promesses électorales faites en 2012 lors de la campagne électorale de la Présidentielle reviendront avec insistance. Les populations tiennent à lui rappeler ses engagements politiques.
«Nos attentes par rapport à la venue du Président à Kédougou est la concrétisation de ses promesses de campagne», expose Baba Touré, coordonnateur du mouvement Y’en a marre à Kédougou. «En plus des promesses de campagne, il fait d’autres promesses partout où il passe. Jusque-là, dit-il, aucune réalisation n’a suivie.»
La liste s’égrène à l’image des perles d’un chapelet. A l’époque où il poursuivait son destin présidentiel, le Président avait promis la délocalisation du fonds social minier, la construction de l’Hôpital régional de Kédougou et l’emploi aux jeunes. «Rien de tout ça n’a été fait», s’est-il indigné. «Nous attendons du chef de l’Etat des décisions concrètes par rapport à l’exploitation des nombreuses potentialités dont regorge la région», dit-il, pour bâtir son développement. Les populations en attestent : la situation de la région est déplorable. «C’est un gros village dépourvu d’infrastructures de qualité, d’éclairage public et où les agressions sont devenues monnaies courantes depuis un certain temps», dit Y’en a marre. Aujourd’hui, le coordonnateur du mouvement Y’en a marre redoute une pluie de promesses «qui ne seront pas respectées».
Lequotidien/