Lettons (8 eurodéputés), Slovaques (13), Tchèques (21) et Maltais (6) sont appelés aux urnes.
Les premiers résultats officiels du scrutin, étalé sur quatre jours dans les 28 pays de l’Union européenne, seront communiqués dimanche soir, après la fermeture des derniers bureaux.
Au coup d’envoi de ces élections, donné jeudi par les Pays-Bas (26) et le Royaume-Uni (73), le populiste néerlandais Geert Wilders a fait un score décevant. Selon un sondage de sortie des bureaux de vote, il obtiendrait trois sièges, contre cinq précédemment.
En revanche, au Royaume-Uni, le parti britannique Ukip, populiste et europhobe, devrait avoir effectué un bond en avant. La poussée des eurosceptiques reste aussi attendue en France (74 eurodéputés), où le Front national d’extrême droite fait toujours la course en tête avec 23,5% des intentions de vote, selon un sondage publié jeudi.
UE appréciée à l’Est
Mais en Europe centrale et orientale, ayant largement profité de son adhésion à l’UE et que la crise ukrainienne a confortée dans cette voie, le choix des électeurs devrait s’inscrire en faux contre l’euroscepticisme de l’Ouest, selon les sondages.
Le comportement de la Russie à l’égard de l’Ukraine inquiète dans une bonne partie de cette région aux frontières orientales de l’UE et dominée il y a encore un quart de siècle par l’ex-URSS.
La Hongrie y est le seul pays à s’attendre à un succès des eurosceptiques. Le parti ultranationaliste Jobbik, deuxième force politique hongroise, est crédité de quelque 17% des intentions de vote.
En revanche, en Pologne, poids lourd de la région où 51 sièges sont en jeu, la plate-forme civique (PO), parti centriste et pro-européen du premier ministre Donald Tusk, est au coude à coude avec la formation conservatrice Droit et Justice (PiS), alors que les mouvements résolument europhobes sont marginalisés.
(ats/afp/Newsnet)