Les partis en lice multiplient les visites de proximité et les rencontres avec leurs militants pour vanter leurs atouts. Dans cette bataille à distance, les tentatives de diabolisation de l’adversaire ne manquent pas.
Nous sommes dans le terrain où les coups ne manquent pas mais il faut faire preuve de dépassement et essayer d’élever le débat sur des questions de développement. Nous devons aujourd’hui mettre l’accent sur des questions de fond comme : la santé, l’éducation, l’environnement, l’emploi etc. sur le développement de notre localité. C’est un débat citoyen avant d’être un débat politique
La tendance à l’individualisme, à la perte du sens du bien commun et au rejet de l’autre, quand il est différent ou quand il vient d’ailleurs, nous inquiète. Souvent la peur puis la violence verbale en sont les conséquences. Parfois même, des personnes ont le sentiment qu’elles ne sont plus accueillies là où, il y a quelques années encore, elles avaient toute leur place. Que vos convictions, vos actes et vos paroles crient que toute personne fait partie intégrante de la communauté locale qu’elle soit ici ou ailleurs… N’acceptez jamais que des personnes immigrées (diaspora) soient traitées comme des envahisseurs dangereux parce que ce sont nos frères, nos sœurs, nos amis… ! Le brassage des populations est toujours un défi à relever, mais notre dynamisme social se nourrit souvent de ce renouvellement.
Les politiciens ne doivent pas fuir le débat sur les questions de développement. D’autant plus que, les élections locales se déroulent dans un contexte marqué par l’acte III de la décentralisation qui ouvre de réelles perspectives pour des localités comme Goudiry.
Même après l’élection, il faudra réunir toutes les forces vives de la commune pour réfléchir sur un plan de développement. Il faut une gestion participative. L’acte III est une aubaine que le chef de l’Etat nous a donné, il va falloir saisir cela au vol pour pouvoir transformer cette réforme en levier de développement à articuler au Plan Sénégal émergent qui est une vision un peu plus transversale.
Nous devons encourager les candidatures aux élections municipales de 2014 des hommes et des femmes soucieux de tous, notamment dans les nouvelles générations.
Au service du bien commun, ils sauront allier aspirations individuelles, justice sociale, démocratie et paix. Notre commune en vaut la peine. Engagez-vous à mettre en œuvre, au niveau local, une vive attention à toutes formes de pauvretés et la conduite d’actions dynamiques et inventives pour le meilleur de la vie ensemble. Que chaque citoyen, en allant voter, montre sa volonté de prendre sa part dans la recherche du bien commun.
Notre requête prioritaire est simple : Travailler ensemble à faire de la mixité, de notre commune et de notre département des lieux de rencontre, du vivre ensemble et du respect… Et d’abord avec les moins bien lotis, pour reconnaitre et honorer leur dignité humaine, et plus encore changer les pratiques quotidiennes, administratives et politiques. Les politiques publiques ne peuvent plus être élaborées « POUR » des bénéficiaires, des usagers, mais « AVEC » des personnes partenaires, concitoyennes, actrices.
Les collectivités communales, dont nous allons désigner les élus, ont une belle vocation :
Elles sont ces lieux où des êtres humains différents habitent ensemble. Elles peuvent être parfois des lieux de violences mais aussi – avec le travail quotidien de la municipalité, des associations, par des liens de voisinage – le terrain d’une construction commune.
Candidats aux élections municipales, entendez cet appel : avec tous les citoyens, et d’abord avec les oubliés, avec eux et jamais contre eux, contribuez à faire vivre cet espace où l’on expérimente que chaque personne peut devenir proche et fraternelle. « Quand on ne veut pas se faire frères des plus démunis, on les stigmatise, puis on les éloigne et enfin on les ignore. Quand on se fait proches d’eux, l’amitié nait et les peurs s’estompent »
Notre appel n’est pas simple naïveté ni tissu d’évidences. Dans notre commune, les élus rencontreront des handicaps, des obstacles qu’ils devront dépasser. Vous qui vous présentez voulez-vous les affronter et combattre un état d’esprit si souvent prompt à la division, à l’accusation, aux peurs et aux rejets ?
Nos concitoyens âgés oublient parfois que les cotisations sociales ont besoin de cotisants Jeunes.
Nous vous demandons de réaliser des choix ajustés à la mobilité des citoyens d’aujourd’hui (pour le travail, l’école, la santé, les loisirs…).
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