Mécontentement: La grogne des taxis va perturber le trafic à Londres

A Londres, les rues autour de Trafalgar Square devraient être paralysées en début d’après-midi. En cause: la grogne des taxis contre la société américaine de location de taxis Uber.

Le mouvement de protestation est parti de Grande-Bretagne. Leurs craintes sont partagées par leurs collègues d’autres pays, qui ont décidé de les suivre et de lancer un mouvement de grève européen, une première.

Uber, société basée à San Francisco, permet à des clients de réserver et de payer un taxi via une application pour smartphones. L’entreprise fournit également une autre application, où les conducteurs peuvent calculer le coût d’un trajet.

Inquiétude quant au poids croissant de la société californienne

Les chauffeurs des taxis noirs de Londres – emblématiques de la ville – estiment que cette deuxième application est de fait un taximètre, ce qui contrevient à la réglementation du secteur.

Les célèbres taxis noirs travaillent pourtant à côté des VTC depuis des dizaines d’années. Mais ils s’inquiètent du poids croissant pris par la société californienne.

«Uber ne respecte pas de manière délibérée les réglementations en vigueur et ils disposent en plus de moyens très importants» avec une valorisation de 17 milliards de dollars, résume Serge Metz, PDG de la centrale française de radio-taxi Taxi G7.

A Rome, les chauffeurs envisagent de faire une «grève à l’envers» en effectuant les courses au prix maximum de dix euros, afin de s’aligner sur les tarifs de la concurrence. Ceux de Milan seront en grève de 08h00 à 22h00. En Allemagne, des cortèges sont prévus à Berlin et à Hambourg.

(ats/Newsnet)