
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé dimanche le mouvement islamiste Hamas d’être responsable de l’enlèvement de trois jeunes Israéliens portés disparus depuis jeudi soir. «Ceux qui ont enlevé nos jeunes sont des hommes du Hamas», a-t-il affirmé à l’ouverture du Conseil des ministre hebdomadaire qui se tient exceptionnellement dans les locaux du ministère de la Défense, à Tel-Aviv
L’armée israélienne a arrêté près de 80 Palestiniens dans le cadre des recherches, a-t-elle indiqué dans un communiqué dimanche.
«Dans le cadre des efforts pour ramener les trois adolescents israéliens enlevés, près de 80 Palestiniens ont été arrêtés durant une opération militaire», selon le texte, et l’armée «utilisera tous les moyens en sa possession pour résoudre cette affaire».
L’armée a imposé un bouclage complet de la ville d’Hébron (sud de la Cisjordanie) et de ses environs, les trois jeunes ayant disparus, selon les médias israéliens, alors qu’ils faisaient de l’auto-stop entre Bethléem et Hébron pour se rendre à Jérusalem. «Nous sommes déterminés à ramener les garçons à la maison, le plus rapidement possible et en bonne santé… les terroristes palestiniens ne seront pas en sécurité, ne pourront pas se cacher et vont ressentir les capacités de l’armée israélienne», affirme dans le communiqué Peter Lerner, un porte parole de l’armée.
«Un groupe terroriste»
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi qu’ils avaient été enlevés par «un groupe terroriste». Il a exigé à nouveau que «l’Autorité palestinienne et celui qui est à sa tête, Abou Mazen (Mahmoud Abbas), fassent tout le nécessaire pour aider au retour des kidnappés, car cela relève de leur responsabilité».
Le porte-parole des services de sécurité de l’Autorité palestinienne, le général Adnane al-Damiri, a qualifié d’«insensées» ces accusations, soulignant que «l’Autorité ne dispose d’aucun pouvoir» dans la région où ont disparu les trois jeunes, une zone entièrement sous le contrôle civil et militaire d’Israël.
Par ailleurs, tous les points de passage vers la bande de Gaza à partir d’Israël ont été fermés, «exceptés pour des raisons humanitaires et des cas médicaux», a ajouté l’armée israélienne.
(afp/Newsnet)