L’épidémie du VIH /sida au Sénégal est de type concentré avec une prévalence nationale faible de 0,7% en moyenne. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt car dans les régions, c’est un taux qui connait bien des disparités. Celle de Tambacounda est à 1,4%. Cela est dû à « une population exposée avec le nombre élevé des professionnels du sexe», souligne Bamar Gueye Directeur exécutif de l’ONG Jamra lors d’un atelier de sensibilisation des religieux. Il souligne aussi que c’est dans le cadre de la mise en œuvre de différentes subventions que l’alliance nationale contre le sida (ANCS) a développé des stratégies de plaidoyers efficaces pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination des PVIH et des populations à travers la promotion d’un environnement favorable à la prévention et à la prise en charge. Pour cela, la contribution des leadeurs de la trempe des religieux de la région est mise en exergue pour porter la bonne parole dans la sensibilisation et l’éducation. C’est dire que les imams, évêques, maitres coraniques et autres abbés réunis, se charge de la lourde mission de conscientiser surtout dans les sites d’orpaillages, comme à Diyabougou, afin de reconvertir les mentalités bien ancrées qui allient souillures et trouvaille de l’or. Cet état de fait laisse libre cours à toutes sortes de libertinages sexuels bannis par les religions La région de Tambacounda, par ces leadeurs, mène la lutte contre les pandémies et entend maintenir et renforcer les acquis de sa participation qui a connu bien des succès.
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