Oury Bâ a passé le témoin ce jeudi au député Mame Balla Lô. Le document de passation de service a été paraphé sous le regard du chef de l’exécutif départemental. Maintenant la nouvelle équipe doit se mettre à l’œuvre, sans petits calcul politiciens ou autres crocs en jambes et peaux de banane. Les défis sont nombreux et la population s’impatiente.
Mame Balla Lô a officiellement pris les rênes de la municipalité de Tambacounda. C’est un conseil municipal dit de Tambacounda et non de quelque formation politique que ce soit. Tous doivent regarder dans la même direction, et le nouvel édile doit y travailler sérieusement. Les petits calculs ou manœuvres souvent bassement politiques (qui ne font que retarder davantage la ville), doivent être renvoyées aux calendes grecques. Les bonnes choses (il y en a eu quand même) doivent être consolidées et renforcées, les ratés (il y en a eu aussi) doivent servir de leçon. Les nouvelles perspectives doivent être dressées sur la base d’une évaluation participative des besoins et là-dessus, les esprits les moins savants perçoivent les priorités des populations.
Dans une dynamique unitaire et avec un formidable élan de solidarité agissante, les pouvoirs publics centraux pourraient assister la nouvelle équipe à mettre en place un programme spécial pour Tambacounda et notre intime conviction est que c’est ce qu’il faut pour cette ville carrefour qui doit pouvoir jouer pleinement sa partition car étant une porte d’entrée vers l’espace Cedeao. L’Etat doit prendre en charge la lourde et épineuse problématique de la voirie, de l’assainissement et de l’éclairage public (il y serait déjà pour l’éclairage selon des sources concordantes).
Au boulot, il doit faire bon vivre à Tambacounda avec des infrastructures de dernière génération, du travail et des loisirs saints pour les jeunes, des activités culturelles institutionnalisées, un plan de circulation et des moyens plus modernes, une école moins secouée par des crises cycliques, des forces de sécurité davantage outillés, des secours effectifs pour indigents, un toit pour tous, de la santé pour tous et non se cramponner sur des polémiques stériles qui masquent souvent les débats majeurs. Seule une équipe soudée, avec des rôles bien définis et partagés, pourrait réussir le pari. Dieu sait qu’il y a plus qu’une urgence signalée !
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