Jamais le stade régional de Tambacounda n’a connu d’aussi grands troubles que ceux vécus hier mercredi à l’occasion de la Première journée du championnat populaire dans la zone 1/B durant le dernier match de la soirée opposant les ASC Plateau à Jappoo. Des éléments du GMI sensés veiller sur l’ordre, ont semé une véritable pagaille en brutalisant et en violentant sauvagement un jeune accusé de l’on ne sait quel crime. abracadabrant!
Conspués à outrance, les éléments du GMI l’ont été ce mercredi au stade régional de Tambacounda. et à juste raison d’ailleurs, vu leur acte aux antipodes des libertés individuelles des personnes. Ces limiers ont sauvagement molesté un jeune accusé de l’on ne sait quoi, sans gêne au vu et su de tous. Le public dégouté par ces actes barbares les a copieusement hués et même jetés des projectiles et autres sachets pour signifier leur désapprobation de ce genre de comportements que l’on croyait à jamais renvoyés aux calendes grecques. Se sentant sérieusement menacés ; compte tenu de leur nombre limité par rapport à un stade plein à craquer, les GMI ont dû sortir leur armada anti émeute pour faire face à la sérieuse menace qui planait sur leurs casques. L’un d’eux a même dégoupillé une grenade lacrymogène qu’il était prêt à lancer sur les gradins, n’eût été l’intervention rapide d’un gendarme en civil. pire, ces policiers qui se croient même permis de se prévaloir d’un droit de mort sur de jeunes citoyens qui sont en plein dans leurs activités de vacances, se sont payés le luxe d’interdire à nos confrères de prendre des photos, comme si l’on était en Birmanie, en centrafrique ou encore en Chine où le droit à l’information peine à être une réalité. Une chose est et demeure indubitable, que nos têtes soient entre deux glaives, nous ferons notre travail ! Les gratte-papiers que nous sommes n’ont point semé de désordre, ils ont voulu simplement relayer celui semé par ces flics qui semblent ne point comprendre que dans ce pays, même un criminel ne doit point être aussi malmené, pire dans la région du paladin et garde des sceaux Me Sidiki Kaba qui, toute sa vie durant, s’est battu pour défendre les droits humains. Et d’ailleurs, doit-il en rire ou en pleurer ? Ces “policiers” commencent à devenir coutumiers des faits car il y a quelques jours, lors de la finale du tournoi des quatre grands, ils avaient bandé leurs muscles sur des mômes en les faisant subir des actes assimilables à de la torture, parce que ceux-ci avaient tout simplement fait les murs. Chères autorités n’attendez pas qu’il y ait mort d’homme, pour réagir!
Boubacar Dembo TAMBA et Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /