Un cabinet de huissier m’a appelé ce vendredi matin pendant que j’étais dans une réunion trop sérieuse pour le devenir des populations du Sénégal en général, et celui des communautés directement impactées par les opérations minières, pour me signifier que « le tout puissant président de l’Oncav » (qui est encore à des années lumière de comprendre que seul Dieu est omnipotent et omniscient), est passé dans leurs locaux afin que je donne des réponses à des déclarations publiées sur votre portail intitulé : « l’Oncav, de la démocratie à la dictature ». J’ai répondu que je n’ai rien à cirer avec Amadou Kane, et qu’il aille se faire voir ailleurs, surtout que moi, je suis un journaliste et non un « professionnel » des insipides navétanes derrière lesquels lui et ses valets de Tambacounda courent nuits et jours.
En ma qualité d’administrateur du site, j’assume la pleine responsabilité des lignes que nous avons publiées et que le « Prince » sache que ma bouche et ma plume se sont point faites pour sa tête. Je ne vis pas de « navétanes » et je jouirai systématiquement de ma liberté d’expression et de ton, quelles que soient les circonstances, mais selon le code éthique et déontologique de notre métier. Qu’est ce qui « traumatise » Amadou Kane au point de me voir, moi, répondre à ses questions ? Qu’il les pose au courageux entraineur de Yaakaar de Nguekhoh, Doudou Diop, moi j’ai suffisamment de chats à fouetter pour me consacrer à son baragouinage et, s’il me cherche, il me trouvera !
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
