L’Odcav de Tamba est vraiment malade, malade de ses « dirigeants » qui ne savent plus vers quel point cardinal donner de la tête. Ils nous pompent vraiment l’air, ces « dirigeants » là. Depuis quelques temps, ils ont tendance à marcher par la tête, les pieds en l’air. Leurs comportements notés dans l’organisation des rencontres de la coupe du maire ou encore du pseudo coupe communale en atteste pour beaucoup. Organisées sans la présence des forces de sécurité et des sapeurs pompiers, l’Odcav veut vraiment que les rencontres connaissent une catastrophe sans commune mesure, même si nous ne le souhaitons et la dénonçons avec vigueur. La structure doit s’inspirer de la manière d’organiser des zones qui elles, sans tambour ni trompette ont tenu toutes leurs rencontres de manière très catholiques, avec les normes les plus élémentaires respectées. Pourquoi l’Odcav, beaucoup plus nanti que ces zones avec la manne financière engrangée, ne veut pas se payer les services de ces hommes en tenue ? Où va tout l’argent qu’ils ont collecté des démissions et autres ré-affiliations, sans compter les 5% reçus des organisations des zones ? Les populations, ont-elles le droit de regarder une structure claudicante, leur mener vers le gouffre ? Les autorités, doivent-elles assister impuissantes à ce qui se passe ? Tout un faisceau d’indices montrent que cette structure est malade et en mal de repères et de dirigeants, même si l’on peut encore discuter sur la maïeutique des procédés. Ce qui s’est passé hier soir au stade, du fait de la seule cupidité et de la voracité des dirigeants du navétane est regrettable. Pourquoi vouloir faire des économies et enrichir un groupuscule de bande de copains, au détriment de l’intérêt général. Hier, si les arbitres avaient été blessés ou tués, qui prendrait en charge cette lourde responsabilité ? Et pourtant, il aurait simplement fallu, se payer les services des forces de l’ordre qui sont là pour ça et formés pour veiller sur la sécurité des personnes et de leur bien, pour pallier à tout cela. Père Kéba disait que l’argent est fait pour régler les besoins sociaux, au-delà, il est inutile. Si l’argent des navétanes ne sert plus les navétanes, il devient inutile aussi. Pour un renouveau du football, il est encore possible et temps, seulement, il faut des hommes forts et imaginatifs.
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Par Abdoulaye Fall/www.tambacounda.info/