L’atelier de formation sur l’utilisation de la valise diagnostic pour les nouveaux types de véhicules a été clôturé par l’Adjoint au Gouverneur en charge du Développement. Il a été non seulement question de la capacitation d’une trentaine de maîtres artisans de la mécanique automobile sur les nouvelles connaissances techniques d’entretien et de maintenance des moteurs Essence et Diesel, mais aussi sur le diagnostic par appareil. Cette formation a regroupé les maîtres mécaniciens des régions de Kédougou, Matam et de Tambacounda.
Il est établi que ces mécaniciens, pour la plupart, ne peuvent pas réparer les nouvelles voitures surtout celles électroniques. Et les autorités en charge du secteur ont cru bon de les soutenir afin qu’ils s’adaptent à la nouveauté. Selon Abdoulaye Sarr, le président de la Chambre des métiers de Tambacounda, « la formation revêt une importance capitale d’autant plus que très souvent, les véhicules qui tombent en panne à Tambacounda sont remorqués jusqu’à Dakar pour être réparés ». En effet, la position géographique de la ville de Tambacounda est telle que plusieurs véhicules en partance pour le Mali, la Guinée, ainsi que d’autres pays de l’Afrique y transitent. Il urge alors de former ces mécaniciens mais aussi de les accompagner pour l’obtention de la valise diagnostic. Le président Sarr d’ajouter que « les mécaniciens doivent être mieux organisés pour que la chambre consulaire, en partenariat avec la direction de l’artisanat et ses partenaires stratégiques, puissent leur venir en aide et que cette session de formation ne s’arrête pas à la seule théorie ». C’est dire donc que c’est une occasion qui leur est offerte pour mettre en place une organisation forte. Pour l’Adjoint au Gouverneur en charge du Développement, Maguette Diouck, « le développement de l’artisanat étant une préoccupation majeure de l’Etat du Sénégal, il repose essentiellement sur sa capacité de former une main d’œuvre professionnelle et technique de qualité ». Il poursuivra en soulignant que le président de la chambre des métiers manifeste un engagement sans faille non seulement pour le développement de l’artisanat, mais également pour le développement tout court. Sous ce rapport, « les autorités ne ménageront aucun effort pour le soutenir dans son combat » a conclu Mr Diouck. Il est revenu au formateur, Mr Ousseynou Fall, professeur de mécanique automobile, de soutenir que « ce métier demande beaucoup de moyens maintenant. Il faut donc que les ouvriers aient des outils nécessaires pour faire ce travail avec des garages modernes et bien équipés, une bonne expertise pour faire face à la demande car il y a de plus en plus de voitures sophistiquées ».
Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/