Tambacounda : 1ére édition de la semaine des arts, des lettres et de la culture, l’organisation et la mobilisation au rendez-vous

 

 

Le conseil départemental qui avait fait de la tenue de la semaine des arts, des lettres et de la culture un sacerdoce, peut se glorifier de la bonne tenue des activités. De mains de maitre, les équipes chargées de la coordination et de l’organisation de l’événement l’ont réussi avec faste.

Sina Cissokho peut maintenant dormir jusqu’à ronfler. Les objectifs qu’il s’était fixés en organisant cette semaine sont quasi atteints. L e pari de la mobilisation ainsi que celui de l’organisation ont tous les deux étaient atteints. De l’ambiance, du folklore, de la tradition, de l’art, il y’en avait vraiment. Ce qui a donné un cachet plus que populaire à l’événement. Présidé par le ministre de la culture Mbagnick Ndiaye himself, en compagnie de son collègue chargé de la justice, Me Sidiki Kaba, aux côtés du maire de la ville Mame Balla Lô et des autres notabilités de la ville voire de la région, les populations orientales ont communié ensemble dans la joie et la concorde parfaites. Venues de tous les coins du département et même des autres régions du pays et autres pays voisins de la sous-région, les populations culturelles ont exhibé leur savoir faire et savoir-être dans un stade plein à craquer. Le riche patrimoine culturel oriental a été mis sur scelle et dévoilé à la face du monde. De la tradition Diola, en passant par les Bambaras, les maures, les Laobés, entres autres jusqu’aux Djalonkés de Kédougou, rien n’a été de trop pour donner à l’événement, sa véritable dimension culturelle. Toutes les cultures de ces peuples ont été revisitées, le temps qu’a duré l’événement au stade. C’est pourquoi, le président poète lui, affirmait que la culture est au début et à la fin de tout développement. “Réunir les sommités intellectuelles, culturelles et artistiques le temps d’une soirée dans un même endroit, il n’y a que la culture qui puisse réussir ce pari”, martelait Magnick Ndiaye ministre de la culture, visiblement séduit par le ballet d’artistes et d’autres prestataires qui ont défilé sous ses yeux. Suffisant aussi pour qu’il soutienne que pour la deuxième édition, son département appuiera de manière substantielle, l’organisation et les manifestations de la semaine. En attendant, le président Cissokho peut continuer à ruminer sa victoire pour avoir réussi sa première édition, lui qui a compris que “l’Homme est naturellement culturel et culturellement naturel”.

Par Abdoulaye Fall