En conclave à Saly, les députés membres du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales et les mouvements sociaux planchent sur la législation minière du Sénégal. L’avant projet du nouveau code minier doit passer en relecture avec tous les acteurs, comme souhaité par le président de la république, et il urge que tous, notamment les parlementaires, soient bien au fait du processus et comprennent davantage les enjeux du moment en matière de gestion des ressources minières.
L’honorable député Diya Kanté a tenu, comme à la prunelle de ses yeux, à ne pas rater ce grand rendez-vous des parlementaires. D’abord, en sa qualité de mère de famille, elle a aisément compris que c’est l’avenir de ses enfants et petits enfants qui est en jeu. Ensuite, elle porte la voix des populations d’une région naturelle du Sénégal Oriental qui scandent sous tous les toits ne pas encore bénéficier comme il se doit, des retombées économiques des opérations minières en cours dans la région de Kédougou.
« Il est difficilement admissible que jusqu’ici, les lignes tardent à bouger dans le vrai sens du développement de cette région de Kédougou et par ricochet, celle voisine de Tambacounda. Nous allons nous battre, pour qu’avec les recettes générées par les mines, les populations n’aient plus à se plaindre de déficit d’infrastructures structurantes de base dans des domaines aussi vitaux que la santé, l’éducation, l’emploi et la formation des jeunes », a souligné l’honorable député visiblement engagée dans cette dynamique, aux côtés de ses autres collègues membres du réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales. D’ailleurs, elle nous confiera se préparer lors du prochain passage du premier ministre à l’assemblée nationale, pour lui poser certaines questions relatives au secteur géo extractif.
Boubacar Dembo TAMBA/www.tambacounda.info/