
Le jeune slameur, affirme être surpris par cette consécration. «Cela me donne encore envie de continuer dans cette voie. Ce titre me montre que c’est le slam la voie que je dois suivre.» Abdourahamane Al Faruq Dabo est d’autant plus surpris par le fait que cela ne fait moins d’un an qu’il est dans le Slam. Pour lui, la première Édition de la Coupe d’Afrique de Slam et de poésie «est la preuve que la jeunesse africaine est créatrice et talentueuse». Cette compétition organisée à N’Djamena au Tchad a réuni une trentaine d’artistes d’Afrique francophone et anglophone qui se sont affrontés sur scène pendant une semaine.
Est-ce que la victoire a été facile à se dessiner ?
Ce n’était pas facile, il y avait des candidats de niveau vraiment élevés parce que globalement, c’était le challenge en tant que telle pour pourvoir ce mesuré en tant que telle qui ont a emporté le même titre que nous même. Nous avons essayé globalement fait le maximum pour être champion d’Afrique. La compétition était très colorée, parce que chacun amène sa culture. Mais j’ai gagné par la grâce de Dieu. Par ma voix et ma force en plus j’ai beaucoup travaillé cette compétition.
Combien de pays était représenté au Tchad et c’était quoi le thème de ce concours ?
Il y avait une trentaine de pays. Le thème était la Casamance et l’amour. Et par change cela m’a fait gagner. Mais, je savais que j’allais gagner parce que le Slam est né en Afrique. Nous sommes africains et nous avons nos valeurs et nos cultures.
Vous tenez le trophée de champion d’Afrique du Slam un mot sur le slam sénégalais?
Le Slam sénégalais est présent par la présence de tous ceux qui sont ici et je pense que ça ira de l’avant cette solidarité que l’on a et on ne se bouffe pas les liens et je pense que c’est trop positif.
Pour terminer, je dédie ce trophée à tout le monde, au sénégalais à la Casamance et particulièrement à ma mère.
Mame Fama GUEYE / igfm