La session de cette chambre criminelle qui ouvre aujourd’hui, démarre ses audiences avec le procès de l’affaire des éléments de la garde rapprochée du Pur. Accusés d’avoir attenté à la vie du jeune, Ibrahima Diop, tailleur de son état, le 11 février 2019, 2 d’entre les 13 sont reconnus coupables du meurtre et comparaissent actuellement à la barre. Il s’agit de Moustapha Ndiaye, suspect N⁰1 et de Ousmane Sidibe, le second.
Devant la barre comme à l’enquête préliminaire, ils continuent de nier les accusations portées sur eux. “Nous reconnaissons la détention d’armes blanches sans autorisation “, ont-ils reconnu. Pour le délit du meurtre, il se sont barricades sur leur position même si, le 2ème accusé lui a chargé son co-détenu. Moustapha est celui qui a poignardé, Ibrahima Diop, lâche, Sidibe. Combien de coups aura-t-il asséné à la victime, lui a demandé la cour. Ça je ne saurais le dire, retorquera, Ousmane Sidibe. Et pourquoi attendre aujourd’hui pour faire une telle révélation, entonnera le procureur. J’attendais toujours qu’il le fasse de lui-même. Ce qui est constant, martelera, cet accusé, c’est que, Moustapha Ndiaye est celui qui a poignardé la victime. Les juges reviendront à la charge pour demander toujours à Sidibe, pourquoi il avait du sang sur ses mains. Ça émane d’une blessure lors des affrontements, répond, le sieur.
L’audience se poursuit toujours, en attendant les plaidoiries du parquet et des avocats de la défense.
Par Abdoulaye FALL