iGFM (Dakar) Dans un entretien accordé à Tony Parker pour le Skweek Show, Zinédine Zidane revient sur les moments marquants de sa très riche carrière. Zizou révèle notamment la plus grande déception qui, bizarrement, n’est pas son coup de boule adressé à Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde 2006…
Dans un entretien accordé à Tony Parker pour le Skweek Show, Zinédine Zidane revient sur les moments marquants de sa très riche carrière. Zizou révèle notamment la plus grande déception qui, bizarrement, n’est pas son coup de boule adressé à Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde 2006…
Même 17 ans après la fin de sa carrière, Zinédine Zidane sait toujours manier à merveille l’art du contre-pied. Zizou sait encore surprendre. S’il a rarement fait des vagues face aux micros durant son parcours de joueur comme d’entraîneur au Real Madrid, le Ballon d’or 1998 risque d’en surprendre plus d’un en révélant la plus grande déception de sa carrière.
Si vous vous attendez à la finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie, un match qui marque la fin de sa carrière sur un carton rouge sanctionnant son coup de boule adressé à Marco Materazzi (on vous refait pas l’histoire), vous faites fausse route. Idem pour ses autres échecs avec les Bleus, les Girondins de Bordeaux, la Juventus Turin ou encore les Galactiques du Real Madrid… Il faut remonter à ses débuts pour trouver la trace du plus mauvais souvenir de la légende tricolore (51 ans – 108 sélections).
Dans l’entretien qu’il a accordé à Tony Parker pour le Sweek Show, Zidane dit ne pas vouloir mentionner une défaite en particulier (“j’ai perdu des matchs mais ce n’est pas le plus important”) mais prefère plutôt parler de “déception”. “La plus grosse déception que j’ai eue, c’est plus jeune, quand je suis descendu (en Ligue 2) avec l’AS Cannes”, révèle-t-il à TP.
“Ma plus grande déception était de descendre avec un club”
Formé dans le club des Alpes-Maritimes qu’il a rejoint à 15 ans, le jeune Zidane y a fait ses débuts dans l’élite, la feu-Division 1, en mai 1989, à 17 ans. Malgré son talent, celui qui a disputé 71 matchs avec son club formateur (6 buts), n’empêchera pas la descente de l’AS Cannes à l’issue de la saison 1991-1992 (le club a terminé 19e). “Je n’ai pas joué”, rembobine-t-il. “Comme j’étais un espoir, ils m’ont vendu tout de suite. Je suis allé à Bordeaux (en 1992). J’étais jeune. Ma plus grande déception était de descendre avec un club.” L’AS Cannes évolue aujourd’hui en National 2.
Zinédine Zidane avec l’AS Cannes face à l’OM le 25 avril 1992 au stade Vélodrome
Côté meilleur souvenir, en revanche, pas de grande surprise. Zinédine Zidane place la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde 1998 au-dessus de tout : “L’histoire qui a marqué notre sport, c’est d’avoir gagné la Coupe du monde. Et chez toi. Quand c’est la première fois, c’est toujours un truc incroyable. Le vivre, avec les gens, c’était extraordinaire”, conclut Zinédine Zidane.
RMC