Le Niger, aux prises avec des sanctions de la CEDEAO, intensifie sa diplomatie pour alléger ses difficultés. Récemment, le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine a visité l’Iran, signe d’une quête de soutien international face aux défis imposés par ces sanctions. La visite s’inscrit dans une série de déplacements diplomatiques initiée par le Niger, incluant des pays tels que la Russie, la Turquie et la Serbie, avec pour objectif de renforcer des partenariats stratégiques.
Mohammad Mokhber, Vice-président iranien, a exprimé une condamnation des sanctions et promis de partager l’expérience iranienne dans la gestion de telles contraintes avec le Niger. Il percevait la nouvelle politique autonomiste du Niger comme une démarche louable. En réponse, le Premier ministre nigérien a manifesté une volonté de raviver et d’élargir les liens de coopération avec l’Iran, spécialement dans les secteurs vitaux tels que l’énergie, la finance et la santé.
L’Iran considère également cette relation comme une voie permettant de renforcer sa présence en Afrique. Le rapprochement avec le Niger s’ajoute à d’autres initiatives iraniennes sur le continent africain. En parallèle, le Niger continue de tisser des alliances ailleurs, notamment avec la Russie où des accords militaires ont été conclus, cherchant ainsi à contrer l’impact des sanctions et à diversifier ses alliances internationales.