Le Zimbabwe a exprimé, le 7 février 2024, son engagement à retirer la peine de mort de son système judiciaire, mettant un terme à un arrêt non officiel de son application depuis 2005. C’est un acte important pour les réformes judiciaires envisagées. Depuis la dernière exécution en 2004, le pays affiche une diminution des condamnations à mort, avec 81 condamnés en 2023, illustrant un changement de cap progressif.
Les organisations des droits de l’homme, y compris Amnesty International, ont chaleureusement accueilli cette initiative. Elles dénoncent la peine capitale comme étant une méthode antihumanitaire et inefficace pour dissuader la criminalité. Toutefois, la suppression complète de cette peine reste conditionnée à l’approbation parlementaire, comme souligne Khanyo Farisè d’Amnesty : « Le Parlement doit assurer l’abolition effective par un vote. »
Tout en visant l’abolition, le Zimbabwe envisage de rectifier son système judiciaire pour plus d’équité et de transparence dans les procès. Cette démarche pourrait influencer positivement les pays de l’Afrique Australe envers l’élimination de la peine de mort, certains appliquant encore ce châtiment et d’autres observant des moratoires similaires.
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