Tambacounda : semaine mére-enfant, les autorités sanitaires veulent une meilleure prise en charge du couple. 

Dans le cadre de la semaine mére-enfant, le district sanitaire de Tambacounda a retenu la date du 13 au 18 mai courant pour la célébration.

Le poste de santé de Gouye a été choisi, ce vendredi pour abriter des activités liées à la semaine. Une occasion pour les autorités sanitaires de sensibiliser les populations sur l’impact d’une bonne prise en charge du couple pour un développement harmonieux de l’enfant et un meilleur épanouissement de la mère. Le thème de cette année met le focus sur les 1.000 premiers jours de l’enfant. C’est à dire de la conception à l’âge de 2 ans.

Suivre l’enfant depuis la conception jusqu’à l’âge de 2 ans et mieux accompagner la mère, telle est la volonté des autorités étatiques et sanitaires. En initiant cette semaine nationale dédiée au couple mére-enfant, les autorités veulent un meilleur suivi du processus lié à la maternité. Cette année, le thème corrobore mieux leur volonté. ” Les 1000 premiers jours de l’enfant “. Nous savons que le processus lié à la maternité est très complexe. Il nécessite un bon suivi de la mère et de l’enfant d’où toute l’importance du thème, a soutenu, Ithiar Bonang, chargé de l’information et de la communication au district sanitaire. C’est pourquoi, poursuit-il, durant la semaine, il va être déroulé des activités de sensibilisation et surtout d’information en relation avec le thème. Déjà, des caravanes ont été organisées pour mieux faire passer les messages. Les populations, les femmes surtout, doivent mieux être sensibilisées sur l’importance de veiller sur leur santé et sur celle de leur enfant. Un travail remarquable est fait dans ce sens dans le district voire la région, a relevé, le chargé de l’Iec du district sanitaire. Ce qui a fait reculer de quelques points le taux de mortalité néonatale et celui maternel. Cette semaine va venir renforcer le dispositif déjà mis en place, a ajouté, Mme Ngom, Icp de Gouye. Déjà qu’elle offre la possibilité aux femmes de se faire consulter sans bourse délier. Avec la possibilité de recevoir certains produits sans sou donner. L’occasion est saisie avec la présence nombreuse des populations de faire passer des messages utiles, a soutenu, l’infirmière chef du poste.

Abdoulaye Fall /