À l’issue de leur premier sommet tenu le 6 juillet 2024 à Niamey, les Chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont décidé de créer la Confédération des États du Sahel. Le parlement devrait suivre.
Le Président du Conseil national de Transition du Mali a appelé, le jeudi 25 juillet 2024 depuis Ouagadougou, à la création d’un parlement de l’Alliance des États Sahel (AES) qui votera des lois avec une dimension confédérale.
Malik Diaw a souligné que, parlant du Traité de la Confédération, très prochainement, le parlement de la confédération de l’AES verra le jour. Il a salué le leadership et la clairvoyance des Chefs d’État du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Il s’exprimait après une audience avec le capitaine Ibrahim Traoré, au cours de laquelle ils ont principalement discuté de coopération parlementaire.
Le Président du Faso a invité à renforcer les liens parlementaires qui ont toujours existé entre nos deux pays, liens qui vont s’élargir très bientôt, a expliqué le président du CNT.
Le Colonel Malik Diaw a également pris la parole devant les députés de la Transition Burkinabè, confirmant des tentatives de déstabilisation dans l’AES.
Dans certains salons feutrés dans nos pays, dans la sous-région et ailleurs, cogitent des projets de déstabilisations désespérés. Ils trouveront les peuples de l’AES debout comme un seul homme devant eux, a-t-il affirmé.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont ratifié en 2023 la Charte du Liptako Gourma instituant l’AES. À la mi-2024, ils ont annoncé la création de la Confédération des États du Sahel.