Efforts de reboisement : Tambacounda creuse son sillon.

Prévue demain, la Journée de l’arbre est une occasion pour intensifier les efforts de reboisement. C’est un véritable défi pour la ville de Tambacounda : faire de la Journée de l’arbre, couplée à celle du nettoiement, une réussite, et le Groupe Yellitaare s’y affaire. Son Pdg, surnommé roi de la banane, Mamadou Oumar Sall, vient de mettre à la disposition des Eaux et forêts des régions de Tambacounda et Kolda, sa zone d’exploitation, 15 mille plants de filaos équitablement répartis.
Ce qui va atténuer l’impact carbone global.

Le Lieutenant-colonel Dame Diop, Inspecteur régional des Eaux et forêts de Tambacounda, a réceptionné sa part des mains du Directeur administratif et financier de l’entreprise bienfaitrice. «Nous voulons que la Journée de l’arbre connaisse une parfaite réussite, avance Yaya Sall, Daf de l’entreprise Yellitaare. C’est pourquoi le Président-directeur général Mamadou Oumar Sall, dans le cadre de la gestion et de la sauvegarde de l’environnement, a instruit ses services de préparer 15 mille plants de filaos pour accompagner les Services des Eaux et forêts de Tambacounda et Kolda. Chaque inspection recevra 7500 plants.»

Avec ces plants, l’Inspec-tion régionale des eaux et forêts (Iref) de Tambacounda pourra poursuivre ses efforts de reboisement dans cette zone secouée par la coupe abusive de bois. «Cet appui entre en droite ligne de la politique de notre entreprise de lutter contre la désertification et la déforestation. L’agro-écologie est inscrite en rang de priorité à Yellitaare. C’est pourquoi nos services ont produit des centaines de milliers de plants d’arbres de toutes sortes. Outre ces filaos offerts aujourd’hui, des plants de manguiers et autres arbres fruitiers sont aussi préparés pour être distribués.

Ce qui aura un impact dans la souveraineté et l’autosuffisance alimentaires tant voulues par les nouvelles autorités», poursuit M. Sall. En écho, l’Iref de Tambacounda salue cette initiative du roi de la banane. «Ce geste de Mamadou Oumar Sall doit être copié par les populations pour mieux accompagner le Service des Eaux et forêts», assure Dame Diop. Ce qui permettra de satisfaire la demande en plants. «C’est une espèce difficile à produire. Les filaos constituent des brise-vents, donc très utiles pour la protection des végétaux. Cette année, le focus est mis par les autorités sur la production fruitière», explique l’Iref de Tambacounda.

 

Abdoulaye Fall /