Plus de mille hectares de terre, c’est ce qu’a attribué le maire de Niani Toucouleur à des tiers. Parmi ces personnes, figurerait, le journaliste, Cheikh Yérim Seck. L’information est donnée par l’ancien président du conseil rural de Makacoulibantan.
Selon des informations brandies par Kéba Gassama, le journaliste a bénéficié de plus de 100hectares. Même si d’autres avancent qu’il serait attributaire de plusieurs centaines d’hectares de terre dans la commune de Niani Toucouleur. En quelle qualité et comment les a-t-il acquis ? Ce qui a créé l’ire des populations qui appellent à la réaction urgente du chef de L’État et de son premier ministre afin de tirer au clair l’affaire. Toutefois, le maire, interpellé, n’a pas voulu révéler de noms, bien que reconnaissant que des tiers sont dotés de terres. Chercherait-il à protéger Cheikh Yérim Seck ? Quoiqu’il en soit, les allégations de kéba Gassama ne sont pas démentis.
C’est en 2022 que la délibération a été faite, a révélé, kéba Gassama, ancien président du conseil rural de Makacoulibantan. Avant de fulminer, ” c’est inadmissible qu’une tierce personne puisse être dotée d’autant de superficies dans une commune comme Niani Toucouleur, au nom d’une supposée accointance avec le maire de la commune “. ” Cheikh Yérim Seck a bénéficié de plus d’une centaine d’hectares à lui-seul “. En quel titre et pour quelle raison, s’interrogent les populations très outrées. Le président de la République, au nom du ” Jubb Jubal Jubanti ” doit sévir pour tirer au clair cette affaire, a exhorté, Kéba Gassama. Il se prononçait en marge d’un rassemblement politique à Makacoulibantan. ” Cheikh Yérim Seck est attributaire de terre dans la commune de Niani Toucouleur “, a révélé, Kéba Gassama, ancien président du conseil rural de Makacoulibantan. ” Il a profité de l’ignorance et de l’inculture du maire pour le tromper “, a rugi, le dénonciateur. L’homme s’est dit outré de découvrir la nouvelle. Avant de se demander dans quelles circonstances peut-on attribuer autant de superficies à Cheikh Yérim, dans une zone essentiellement agricole et pastorale. ” Il n’est ni promoteur agricole ni opérateur économique. Comment peut-il bénéficier d’autant de terres dans cette commune “, s’est-il égosillé. Au même moment, déplore-t-il, de dignes fils du terroir peinent à avoir une parcelle de terre. C’est ahurissant, a fulminé l’ancien Pcr.
C’est pourquoi, exhorte-t-il, au nom du Jubb Jubal Jubanti “, le régime en place doit tirer au clair l’affaire et restituer les terres à la commune. Des gens pour lesquels on ne sait d’où ils sortent, ne peuvent pas venir s’approprier les terres de la commune pour des supposés projets dont on ne verra jamais leur mise en œuvre. Ça doit cesser et cela ne peut se faire qu’avec l’appui du président de la République et de son premier ministre. ” Tirez au clair cette affaire, monsieur le Président “, implore, Gassama.
Le maire de la commune, Seydou BA, saisi de la question tente d’apporter des réponses à la question, faisant dans le clair-obscur. “Ces 1.000ha dont il est question, ont été d’abord attribués au Prodac. Car, il a été question que la commune abrite un domaine agricole communautaire ( Dac ). Deux années après la délibération, aucune action n’y a été entreprise. Nous poussant à désaffecter les terres à d’autres entreprises agricoles comme global business.” Toujours, poursuit, l’édile de commune, “le même constat est fait avec les entreprises, nouvelles attributaires des terres. Nous les avons, comme avec le Prodac, dessaisis des terres. Pour les affecter, cette fois-ci, à d’autres personnes.” dit-il, sans citer de nom. Ce qui laisse dans le doute les populations et conforte les allégations de kéba Gassama.
Pourquoi, le maire ne cite-t-il pas les personnes attributaires des 1.000ha, s’offusque-t-on. Seydou BA poursuivra dans ses explications, ” J’ai convoqué le conseil municipal pour réaffecter les terres à d’autres personnes “. Qui exactement ? Certaines d’entre elles se sont présentées, les autres jusque-là pas”, dit-il. Avant de souligner que le délai de 2 ans requis avant toute désaffectation, expire le 15 octobre prochain. ” Si, elles ne se présentent pas, elles seront dessaisis dès terres “, soutient, le maire.
En tout cas, Kéba Gassama demeure formel, Cheikh Yérim Seck dispose de plusieurs hectares de terres à Niani Toucouleur. Pourquoi et comment ? C’est la question sur toutes les lèvres. Le jubb, Jubal, Jubanti nous édifiera.
Par Abdoulaye Fall