Cinq jours durant, experts et autres acteurs de la souveraineté alimentaire se sont donnés rendez-vous dans une portion de notre territoire, histoire de cogiter sur les grandes et nouvelles orientations du Prodac. La cérémonie d’ouverture est présidée par le nouveau président du conseil de surveillance. M. Abdou Mbacké Samb a salué l’engagement du nouveau coordonnateur national à davantage faire bouger les lignes à travers des réformes en perspectives.
La souveraineté alimentaire est un crédo chez les nouvelles autorités, et elles veulent se donner les moyens d’y parvenir, lentement certes, mais très sûrement.
Le nouveau coordonnateur du Prodac en a fait un sacerdoce, le président du conseil de surveillance l’a mis en relief au cours d’un frottement qu’organise le Prodac. Cinq jours durant, des sommités du Prodac joindront le fruit de leurs réflexions à ceux d’autres experts, théoriciens et praticiens de la souveraineté alimentaire. « Cet atelier est un moment crucial dans notre engagement commun pour réduire la précarité en milieu rural et promouvoir l’entreprenariat agricole des jeunes, tout en contribuant à l’atteinte de la souveraineté alimentaire de notre pays », a d’entrée de jeu souligné M. Abdou Mbacké Samb, le président du conseil de surveillance qui ouvrait les travaux.
Ces savants doivent ainsi encore agrémenter le document d’orientation stratégique et opérationnel du Prodac à l’horizon 2029, le tout concourant à « faire du Prodac un pilier incontournable dans la transformation de l’agriculture sénégalaise et dans la lutte pour l’autonomie alimentaire », a ajouté M. Samb non sans remercier et saluer l’engagement des participants et du soutien de la tutelle technique.
Boubacar D TAMBA.