Le gouvernement français a exprimé sa ferme condamnation de l’attaque survenue le 7 novembre 2024 près de Saïda, au Liban, visant des Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Cette attaque a blessé cinq soldats de nationalité malaisienne, malgré le fait que leur passage avait été signalé à l’avance.
Le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a dénoncé cet acte dans un communiqué, qualifiant les attaques israéliennes de « délibérées » et « injustifiables ». Il a insisté sur la nécessité de mettre fin immédiatement à ces agressions.
La France a souligné l’importance de garantir la sécurité des personnels et des infrastructures des Nations unies dans la région. Selon le gouvernement, la FINUL doit pouvoir exécuter son mandat en toute liberté, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui vise à instaurer la paix entre Israël et le Liban.
Malgré la situation sécuritaire tendue dans le sud du Liban, la France a salué le « courage, le professionnalisme et l’engagement » des membres de la FINUL. Elle appelle à une coopération entre les parties pour faciliter le retour des populations déplacées.
Active depuis 1978, la FINUL a vu sa situation se détériorer suite à une recrudescence des attaques israéliennes dans le sud du Liban, en particulier après les frappes aériennes du 23 septembre, qui ont déplacé plus de 1,3 million de personnes.
La situation au Liban s’inscrit dans un contexte régional de tensions accrues, notamment dans la bande de Gaza, où les attaques israéliennes ont fait plus de 43 500 morts depuis octobre 2023, un blocus aggravant les pénuries essentielles.
Face à ces violences, la Cour internationale de Justice a été saisie d’accusations de « génocide » perpétré par Israël sur le territoire palestinien, exacerbant les tensions internationales.