Tambacounda : résultats provisoires globaux, une belle percée de la coalition Naforee.

Pour ces élections législatives de ce 17 novembre, c’est la coalition Naforee qui va retenir les attentions. Amadou Bà a créé l’attraction de ce scrutin. Même si la déferlante Pastef a tout remporté avec elle, force est de reconnaître la percée de la coalition Naforee dirigée par le journaliste, Amadou Bà. Il a glané plus de 3.500 voix malgré les petits moyens. De quoi retenir l’attention des observateurs et autres acteurs politiques de la région. ” Ce n’est pas si mal que ça “, a laissé entendre, un observateur politique. Pour une première tentative à des élections nationales, c’est un assez bon score, poursuivra, notre analyste. Malgré la petitesse des moyens, il a su glaner beaucoup de suffrages, ajoute-t-il, avant de dire lui avoir tiré le chapeau. “Au moins, lui, il a osé se mesurer, contrairement à ceux dont les partis ne vont jamais à des élections “.
Classé 4ème dans la région avec plus de 3.500 voix obtenus, ce n’est pas si mal pour Amadou Bà, conclue-t-il. Le journaliste et maire de la commune de Missirah qui était dans la pêche aux voix, a obtenu 3.581 voix dans la région. Mieux que beaucoup de ” dinosaures ” de la scène politique. Il est classé à la 4ème position.
Les 4 majeurs sont le Pastef qui a tout raflé, excepté le département de Goudiry où Djimo Souare continue d’y régner en maître absolu. Il n’y a perdu que 3 communes, Kothiary, koulor et Bala. Le parti de Ousmane Sonko a obtenu 26.078 voix soit 44,43 % des suffrages exprimés.
En deuxième position arrive Takku Wallu Sénégal. La coalition a engrangé 15.946 voix. A ce niveau, si un tel score est obtenu, c’est en partie dû à Djimo Souare. L’ancien coordonnateur du Prodac reste le seul aperiste dans le pays a avoir gagné son  département.
Les partisans de Amadou Bà de Jam ak Ndiarign sont eux sur la 3ème marche. Totalisant 3.797 voix.
Il faut toutefois rappeler que les électeurs inscrits sur la liste étaient de 118.980. 58.683 se sont déplacés pour accomplir leur devoir civique.
Abdoulaye Fall