Contribuer à l’amélioration de la qualité de la nutrition dans la commune de Kothiary, c’est ce que veut le Conseil national du développement de la nutrition ( Cndn ). Accompagné par l’Ong Pinkks qui a financé le projet, le Cndn a remis une centaine de petits ruminants à des ménages vulnérables, en plus de plusieurs dizaines de sacs d’aliments et des plants fruitiers. L’objectif est de les rendre résilients à travers ce projet dénommé Initiative communautaire. Le choix des bénéficiaires, a expliqué, l’édile de la commune, Ismaila Kaba, a suivi tout le processus normal pour être transparent.
Un mouton, un sac d’aliments des arbres fruitiers, c’est ce que chaque bénéficiaire a reçu. L’initiative est du Conseil national du développement de la nutrition ( Cndn ). Soutenu par l’Ong Pinkks qui a financé le programme, l’objectif recherché à travers cette action est de contribuer à la résilience des ménages vulnérables dans la commune de Kothiary, a expliqué, Malick Soumaré. Pour le chargé du suivi de la qualité du Cndn, ce programme dénommé Initiative communautaire consiste à accompagner des ménages vulnérables dans le pays. Et pour le cas de la commune de Kothiary, il s’agit de soutenir les bénéficiaires en les dotant de moutons. Chacun d’entre les bénéficiaires, au nombre de 100, a reçu une brebis de race, un sac d’aliments de bétail pour le démarrage et trois arbres fruitiers et ombrageux, a détaillé, M. Soumaré. Les moutons offerts ont été tous suivis et traités par des spécialistes. Ils ont aussi été déparasités et supplémentés, a renchéri, Soumaré. De quoi marteler, le chargé de la qualité du Cndn, Si les moutons sont bien entretenus, ils pourront valoir beaucoup de satisfactions aux bénéficiaires et à la communauté. Car, l’objectif recherché qui est d’améliorer la qualité de la nutrition, sera atteint.
Mieux, ajouter a-t-il, le projet a mis à la disposition des bénéficiaires, sept béliers géniteurs pour accompagner la procréation des brebis. Les béliers sont remis aux présidents des différentes commissions installées dans les quartiers. Ils peuvent être utilisés à volonté moyennant une contribution en aliments de bétail pour l’animal, a tenu à préciser, Malick Soumaré.
Le maire de la commune s’est lui aussi dit très heureux de recevoir un tel programme dans sa commune. Pour Ismaila Kaba, c’est une excellente initiative développée ici par le Cndn. Dans nos contrées, relève, le maire, il y a beaucoup de ménages vulnérables. Penser à les accompagner est une bonne chose. Et c’est pourquoi, a tenu à préciser, Ismaila Kaba, nous avons fait de sorte que le ciblage a été très transparent. ” Tous les bénéficiaires sont tirés du registre national unique. C’est sur cette base que nous avons choisi les plus vulnérables”, a témoigné, le maire.
Il s’est félicité de l’aide donnée car, soutient-il, elle va contribuer à impacter la nutrition dans la commune. Il a profité pour confier aux bénéficiaires, ” faites de telle sorte que les animaux reçus puissent prospérer. Les moutons qui vous sont remis, ont été bien suivis et traités avant de vous être remis. Mieux, c’est des moutons de race qui vous sont remis. Veiller à leur entretien, conseiller a-t-il.
Au conseil national de développement de la nutrition, le maire dit tirer le chapeau. “Votre action, témoigne , l’édile, si les bénéficiaires en font siennes, va dans un futur très proche, impacter la qualité de la nutrition dans la commune “. Une centaine de moutons de race, une centaine de sacs d’aliments de bétail, plusieurs centaines de plants fruitiers et ombrageux, c’est une importante aide “, a renchéri, le maire de la commune, visiblement très satisfait.
R. Makalou, une des bénéficiaires dira aussi être émue par le don reçu. ” Je tâcherai de respecter les consignes données pour que l’animal reçu puisse se reproduire et donner d’autres petits “. Je suis persuadée, martèle-t-elle, si les moutons sont utilisés comme recommandé, ils vont non seulement améliorer la qualité de la nutrition dans la contrée mais ils vont constituer de véritables sources de revenus pour les bénéficiaires surtout les femmes.
Par Abdoulaye Fall
