
Le maire de la commune, Papa Banda Dieye est un visionnaire. Il a réussi, dans le cadre de son projet de curage du Mamacounda, à dénicher des opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes. Une occasion saisie pour lui de mettre en œuvre son programme d’autonomisation des femmes. Il a transformé de grands dépotoirs sauvages d’ordures en périmètres maraîchers. Papa Banda Dieye les a tous déblayés et mis à la disposition des associations de femmes qui les exploitent et s’y épanouissent, actuellement.
C’est un grand coup de maître qu’a réussi l’édile de la commune. Papa Banda Dieye a transformé des dépotoirs sauvages d’ordures en opportunités d’emplois pour les femmes. Ils ont tous été complètement nettoyés et transformés en périmètres maraîchers. Ils sont mis à la disposition des groupements de femmes. Cinq périmètres maraîchers ont été créés après l’élimination des ordures, a soutenu, Alioune Badara Sow du bureau 3P, maître d’œuvre du projet. Ce qui a permis à la fois de régler le problème d’insalubrité et l’emploi des jeunes. Le maire de poursuivre, ” depuis mon accession à la tête de la mairie, j’ai conçu un programme pour accompagner les jeunes et les femmes “. Après réflexion avec mes équipes, nous avions jugé utile de valoriser le Mamacounda. Il s’agissait, poursuit, le maire de curer la vallée et d’éliminer les dépôts sauvages qui la jalonnaient. L’opération a permis, outre le nettoyage du site, à la création de périmètres maraîchers. Nous en avons créé 5 à ce jour. Ce qui est une grande opportunité pour les femmes et les jeunes. Mieux , les ordures sont enlevés et par endroit transformés en engrais grâce au compostage. Dans chaque périmètre il y a au minimum 80 femmes qui y travaillent, s’est félicité, l’édile. Multiplier le nombre par cinq, c’est des centaines de personnes qui s’y activent”, s’est félicité, l’édile de Tambacounda.
Aujourd’hui, poursuit, Banda Dieye, c’est plusieurs problèmes qui sont réglés à la fois. La vallée est bien curée et des emplois sont générés.
Aux bénéficiaires, il a exhorté de faire siens les périmètres. Car, relève-t-il, outre les revenus procurés, les productions peuvent contribuer à relever la qualité de la nutrition dans les familles.
Thiané Diakhaté présidente des femmes du périmètre de Gourel s’est dit très réjoui. ” Nous sommes actuellement 80 membres qui travaillons dans le site d’un hectare. Nous l’avons démarré en janvier dernier. Nous avons déjà fait une première récolte avec une grande réussite. Les femmes sont aujourd’hui occupées et trouvent leur compte dans l’activité. Mieux, ajoutera, la présidente, grâce aux différentes spéculations cultivées, la qualité de l’alimentation s’est considérablement améliorée dans les familles.
Massata Sakiliba et Ami Minthè respectivement présidentes de Kalbora et de Dépôt diront la même chose. Grâce à la clairvoyance du maire, les riverains du Mamacounda dont la puanteur des dépotoirs sauvages perturbait la quiétude dorment les poings fermés. Avec les jardins, nous avons des revenus et nous n’achétons plus de légumes. Au grand bonheur du bol alimentaire, ont-elles soutenu.
Par Abdoulaye Fall