
À l’approche de l’Aïd el-Fitr, les aviculteurs de Tambacounda rencontrent des difficultés à approvisionner le marché selon nos confrères de l’APS. La canicule, les maladies des poussins, et l’absence de couveuses et d’usines d’aliments pour volailles compliquent leur activité. Aboubacar Tamega, président de l’Association régionale de la promotion de l’aviculture, souligne un manque d’œufs à couver et un déficit de poussins, rendant difficile la satisfaction de la demande.
Malgré une expérience de 20 ans, Tamega constate une baisse de l’approvisionnement par rapport à l’année précédente. Valda Fall, avicultrice depuis 12 ans, a dû réduire sa production à cause de conditions climatiques extrêmes, entraînant des pertes financières. Les coûts de production, incluant ceux des poussins et aliments, rendent la rentabilité complexe.
La région souffre également de l’absence d’infrastructures pour soutenir l’élevage, avec un appel à la création d’usines et de couveuses. Tamega et Fall plaident pour un meilleur accès au crédit, notamment pour les femmes entrepreneures dans le secteur. En dépit de ces défis, les aviculteurs font preuve de résilience, tentant de répondre aux besoins des consommateurs pour la fête.