
Le Consortium des leaders pour le développement durable en Afrique (CL2D), a été lancé mardi à Thiès, au cours d’une assemblée générale, par une centaine d’organisations agricoles et paysannes, pour ”apporter des réponses aux problématiques qui s’imposent au niveau de l’Afrique et particulièrement au Sénégal’‘, a-t-on appris de son président, Mohamed Sambou.
”Le consortium veut apporter des réponses aux problématiques de l’agriculture, dans sa globalité, qui s’imposent au niveau de l’Afrique plus particulièrement au Sénégal”, a-t-il indiqué.
Le CL2D regroupe 112 structures issues des secteurs de la pêche, de l’agriculture et de l’artisanat.
”Nous avons pu consacrer la formalisation du consortium, sur la phase une, avec un comité exécutif qui a été mis en place”, a signalé Mohamed Sambou, au terme de l’assemblée générale constitutive du bureau exécutif du consortium.
Il a également souligné que ”la deuxième étape consistait à développer la phase pilote”. L’organisation a choisi, pour ce faire, le pôle agricole qu’elle juge “essentiel”, afin de lancer ses activités en matière de développement.
Selon le président du CL2D , “l’agriculture est un élément essentiel dans le produit intérieur brut du Sénégal, et elle touche une bonne partie de la population, en termes d’emplois”.
Le bureau élu se penchera, a-t-il précisé, sur l’ensemble des stratégies et plans d’action qui seront mis en œuvre.
‘’Le pôle agricole regroupe les secteurs de l’élevage, de la pêche, de l’agriculture, entre autres”, couvrant toute la chaîne de valeur, de la production jusqu’à la transformation, a également indiqué Mouhamed Sambou.
Dans cette perspective, le CL2D Africa compte sur l’appui de partenaires en vue de relever les défis d’ordre organisationnel, matériel et financier auquel l’agriculture est confrontée.
Le Consortium entend, dans un contexte géopolitique marqué par des difficultés économiques et un protectionnisme croissant, chercher lui-même des solutions, pour mettre en place un modèle économique, permettant d’avoir suffisamment de revenus afin de piloter l’ensemble de ses projets, dans ses pôles agricole, artisanal, ainsi qu’en matière d’autonomisation des femmes et du capital humain, a fait savoir son président.
Il a, par ailleurs, indiqué que le Consortium compte sur l’appui du directeur régional du développement rural en vue d’obtenir l’agrément nécessaire au démarrage de ses activités de formation, de renforcement de capacités et de gouvernance, devant mener à une labellisation et une certification de ses produits.
”L’objectif final est d’aider nos producteurs à commercialiser leurs produits sur le marché international”, a souligné Mouhamed Sambou.
‘’Quand une organisation de 112 membres regroupant plus de 100 000 producteurs est mise en place, elle ne peut pas travailler sans l’appui de l’État’’, a-t-il, en outre fait soutenu.
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