Dans le cadre d’un partenariat, l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) et AfricaRice ont initié la mise en place de parcelles de démonstration et l’organisation de journées aux champs en vue d’une large diffusion de ces technologies.
Les tests ont produit des résultats escomptés à Koulor Sinthiou Malème et Gouloumbou. Le Nérica 4 et 6, des variétés de riz cultivées sur les plateaux, ont produit des rendements à la hauteur des attentes. Ces bons résultats ont poussé le sous-préfet de Koussanar, Ndary Dême, à inviter la cinquantaine d’agricultrices et d’agriculteurs de Sinthiou Maléme à une large diffusion, de faire de la vision du chef de l’Etat leurs combats quotidiens. Plusieurs variétés de riz ont été mises au point et inscrites au catalogue variétal du Sénégal et de la sous-région. Jusqu’ici, il existe des variétés qui sont méconnues or elles présentent des opportunités pour relancer la riziculture dans des zones rurales. « Plusieurs de ces variétés restent encore peu connues et donc faiblement utilisées par les producteurs de riz, alors qu’elles offrent de réelles opportunités d’amélioration de la productivité et des revenus des acteurs de la chaine de valeur riz », souligne Lucien Ndecky, le coordinateur de l’Ancar de la zone Tambacounda-Kédougou et Haute Casamance. L’Ancar et AfricaRice ont initié la mise en œuvre de parcelles de démonstration et l’organisation des journées aux champs en vue d’une large diffusion de ces technologies. Ces visites de champs favorisent des échangent de connaissances sur les performances de ces variétés évaluées, leur acquisition et leur utilisation à grande échelle. « La stratégie de mise en œuvre du programme de démonstration repose sur le principe des activités et charges partagées qui ont permis d’identifier les producteurs et les sites, et d’assurer la fourniture des intrants », a souligné Monsieur Ndecky.
Pour sa part, Africarice met à disposition les semences des variétés à évaluer dans les démonstrations et assure leur transport jusqu’à la Direction générale de l’Ancar à Dakar. Les producteurs qui cèdent une superficie suffisante de leurs domaines pour abriter la démonstration, assurent à la fois, la gestion de la parcelle (labours, semis, entretiens des parcelles) et les opérations de surveillance, de récolte et battage. En contre partie, ils bénéficient des récoltes. Le conseiller agricole rural, Doudou Sonko, a affirmé que pour les rendements, les meilleurs tournent autour de 3 à 4 tonnes à l’hectare.
Pape Demba Sidibé / www.tambacounda.info /